OpenAI lance l’abonnement Premium pour ses ingénieurs aux avantages fantaisistes

OpenAI lance un abonnement Premium pour ses ingénieurs

Une offre exclusive pour ne pas perdre ses cerveaux

Dans un marché de l’intelligence artificielle où les cerveaux sont plus courtisés que les sorties de Netflix, OpenAI vient de dégainer un atout inattendu : l’abonnement Premium pour ses propres ingénieurs. Une innovation RH qui, comme les meilleurs algorithmes, prétend résoudre tout en complexifiant un peu plus les choses.

Concrètement, ce statut Premium — déployé en version bêta confidentielle dans les étages supérieurs du siège — offre des privilèges exclusifs aux développeurs hautement performants (à plus de 92 % de satisfaction lors des blagues en open space). Parmi les avantages : une cafetière connectée personnelle, programmée pour prononcer chaque matin « Tu es l’architecture neuronale de cette entreprise », des badges d’accès illimité aux salles de brainstorming insonorisées nommées « zones d’idées incertaines », et, privilège ultime, la possibilité de porter un hoodie signature brodé de la mention « Alpha Dev ∞ ».

Derrière ce programme, un objectif clair : éviter que les talents maison ne cèdent aux chants des sirènes de Google, qui vient de lancer ses bacs à plantes autonomes assortis de coaching émotionnel, ou de Meta, où les ingénieurs peuvent déjà commander un hologramme thérapeutique à leur image.

Des start-ups imaginaires et des PowerPoint existentiels

L’abonnement Premium ne se limite pas au café chaud et aux sweat-shirts valorisants. Selon une source interne ayant requis l’anonymat (mais dont le pseudonyme Discord serait « 🧠glowDev42 »), chaque membre Premium a désormais accès à des “séances de simulation entrepreneuriale”, où il peut, une fois par mois, prétendre piloter une start-up fictive aux ambitions mondiales et au modèle économique volontairement flou. Ces séances, sobrement baptisées “Scrum de l’Improbable”, se déroulent devant une audience composée d’un Data Oracle (un ancien baby-foot reconverti en juge de charisme) et d’un écran géant diffusant des citations inspirantes en code binaire.

“L’idée, explique Élodie S., Responsable de l’Innovation Flottante chez OpenAI, c’est de nourrir l’ego créatif de nos ingénieurs tout en maintenant un taux de réalité relativement bas. Nous voulons qu’ils se sentent entendus, même (et surtout) quand ce qu’ils disent reste incompréhensible.”

Cette stratégie — que certains surnomment déjà “l’absurde utile” — semble porter ses fruits : le niveau moyen de motivation a bondi de 13 %, tout comme les commandes de mugs floqués “Devine quant je pars chez Google”.

Du côté des concurrents, la contre-attaque s’organise. Microsoft aurait lancé une cellule spéciale visant à proposer des micro-maisons modulaires dans le cloud, tandis qu’Apple travaillerait sur un badge RFID personnel qui vous applaudit à chaque commit Git.

Facturé à même le bulletin de paie

Ironie suprême : l’abonnement Premium est facturé… directement sur le salaire de l’ingénieur. “C’est une façon de responsabiliser nos talents face à leur évolution personnelle”, défend un communiqué d’OpenAI diffusé uniquement en format Markdown animé.

Interrogés sur la possibilité d’un passage au niveau Platinium — qui offrirait l’accès à un jumeau numérique sur Slack chargé de répondre poliment aux managers —, les responsables RH bottent en touche : “Nous n’en sommes qu’au début. Notre roadmap émotionnelle est encore en développement.”

Une chose est certaine : dans la Silicon Valley 2024, ce ne sont plus les IA qui hallucinent, ce sont les avantages sociaux.

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