Titre principal : Decathlon impose la fabrication de vélo en kit aux cyclistes pro pour renforcer son « expérience client »
Decathlon fusionne avec l’équipe cycliste AG2R La Mondiale dans une démarche de sponsoring innovante
Dans une opération sans précédent, Decathlon a annoncé la reprise du sponsoring de l’équipe cycliste AG2R La Mondiale, renommée désormais Decathlon AG2R La Mondiale. Ce partenariat stratégique vise à renforcer la visibilité de la marque dans le peloton professionnel, tout en garantissant une immersion totale dans l’univers du cyclisme. Selon le communiqué officiel, cette collaboration se veut « innovante et fidèle à l’esprit DIY » des consommateurs, en proposant aux coureurs de s’immerger pleinement dans la philosophie de la marque. Parmi les nouvelles directives, l’équipe devra désormais assembler elle-même ses vélos en kit avant chaque étape, une initiative présentée comme un moyen d’ »approfondir l’expérience client » tout en « favorisant l’autonomie et la résilience » chez les sportifs. Poussant encore la logique de personnalisation, Decathlon insiste sur le fait que chaque coureur pourra ainsi « adapter son vélo à son humeur du jour ou à la température extérieure », soulignant que cette démarche « revient à faire du cyclisme un véritable acte créatif et participatif ».
Les coureurs, désormais artisans de leur course, devront dormir dans leur garage pour parfaire leur savoir-faire mécanique
Face à cette nouvelle consigne, la communauté cycliste et certains experts s’interrogent sur la pertinence et la viabilité d’un tel projet, surtout en pleine compétition. « Ce n’est pas une blague, ils devront assembler leur vélo à la main, comme des mécanos amateurs, dans le but de retrouver ‘l’authenticité’ et ‘l’esprit du bricolage' », explique un analyste sportif. Certains témoins décrivent la scène comme une véritable révolution dans le monde du cyclisme : « Les coureurs auront leur propre boîte à outils, comme pour monter un meuble Ikea, et devront dormir avec dans leur caravane pour ne pas perdre la main. » L’animateur sportif Jean-Michel Pignon, consultant spécialisé en innovation sportive, confie quant à lui : « C’est une démarche stratégique pour tester la patience des athlètes tout en leur prodiguant un sens du défi inédit. On pourrait presque parler d’un ‘Tour de France en mode escape game’. » Dans cette optique, certains imaginent déjà des compétiteurs se retrouvant avec des vélos complètement désassemblés en pleine course, sous prétexte de recherche d’ »expérience client ultime » tout en risquant de transformer le peloton en atelier de montage à la chaîne.