Sciences Po lance la filière « Littérature et Influence » pour former les futurs chroniqueurs
Un nouveau diplôme pour briller sur les ondes
Sciences Po, la célèbre grande école parisienne, vient d’annoncer l’ouverture d’une filière inédite intitulée « Littérature et Influence ». Véritable passerelle entre l’exercice de la plume et les enjeux sociopolitiques, ce nouveau cursus se veut le tremplin ultime pour celles et ceux qui rêvent de décrocher une tribune régulière chez France Culture, voire d’écrire un best-seller d’autofiction dès la remise de leur diplôme. Selon la direction de l’établissement, le programme alliera un enseignement poussé en rhétorique, en marketing éditorial et en construction narrative, afin que les futurs diplômés puissent proposer des récits si intimement calibrés qu’ils pourraient presque servir de prospectus à leurs ambitions professionnelles. L’objectif affiché est clair : permettre aux étudiants de maîtriser simultanément la plume la plus flamboyante et l’art du positionnement médiatique, afin de rayonner auprès des élites culturelles.
Les coulisses d’une préparation bien orchestrée
Dans cette filière, certains cours portent sur la rédaction de chapitres élaborés à partir d’anecdotes personnelles enrichies par une bonne dose d’imagination. « Nous les préparons à dépeindre leurs petits tracas quotidiens avec un souffle épique », affirme, confiant, l’un des professeurs responsables du module “Roman autofictionnel et perspectives d’embauche”. Pour renforcer cette formation, les étudiants auront accès à des ateliers-conférences dirigés par d’anciens chroniqueurs littéraires reconvertis en stratèges de communication, qui leur prodigueront conseils et astuces pour optimiser l’impact de leurs récits sur la scène médiatique. « L’idée est de faire comprendre que chaque phrase doit être un tremplin vers un poste, et que la moindre virgule peut déterminer une rentrée littéraire réussie », précise un expert anonyme, le regard pétillant. De nombreux observateurs saluent déjà cette initiative qui, tout en stimulant l’imaginaire, pourrait bien stimuler aussi toute une génération d’apprentis influenceurs – plume à la main et micro en bandoulière.