Choc à Marseille : les tunnels souterrains, nouvelle ruée vers l’or !

Les Tunnels Marseillais, Nouveau Far West de l’Hexagone

Il paraît que Marseille a enfin trouvé son trésor caché, et ce n’est pas dans le Vieux-Port qu’il faut plonger, mais bien sous terre, dans nos fameux tunnels. Selon les dernières rumeurs, Eiffage et Vinci auraient découvert plus efficace qu’une fabrique de bouillabaisse : une vraie mine d’or où il suffit de créer tout un labyrinthe sous la ville pour que les pépites coulent à flots. Les connaisseurs se demandent déjà si le prochain match de l’OM ne se jouera pas bientôt dans une galerie fraîchement inaugurée, histoire de tester l’acoustique. En attendant, les deux géants du BTP claironnent que la circulation souterraine serait « la réponse ultime pour fluidifier le trafic ». On évitera de mentionner que « fluide » n’est pas franchement le premier mot qui vient à l’esprit quand on évoque un matin sur la Canebière. Les Marseillais, eux, ont vite remplacé la Bonne Mère par cette nouvelle icône en béton armé, plus rentable et, paraît-il, plus fidèle pour rapporter gros.

La Bouillabaisse de Béton qui Ravit les Investisseurs

Entre deux pauses pastis, on se chuchote que chaque coup de pioche dans la pierre phocéenne ferait tinter des sacs de pièces comme dans un vieux western. Certains habitants envisagent déjà l’ouverture de « circuits touristiques alternatifs », où l’on proposerait aux visiteurs d’explorer des kilomètres de bitume souterrain, un casque de chantier vissé sur la tête. Pendant ce temps, Eiffage et Vinci polishent allègrement leur nouveau trésor, sans même avoir besoin de doubler la dose de saffran. Les voitures s’entassent, les péages tintinnabulent, et la ville devient un terrain de jeu idéal pour toutes ces grandes entreprises, ravies de faire de Marseille le nouveau pôle d’attraction pour amateurs de sensations fortes. Après tout, rien ne vaut le frisson de rouler dans un tunnel à péage qui se transforme, à la première averse, en un tronçon inondé digne d’un film catastrophe. Mais rassurons-nous : tant qu’il y aura du béton, de l’investissement juteux et quelques imprévus pimentés, la cité phocéenne restera la star incontestée du grand cirque des travaux interminables. Vive la mine d’or marseillaise !

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