La Tunisie inaugure un nouveau programme de résilience pour jeunes médecins : « fatigue extrême, matériel cassé et mépris institutionnel garantis ou remboursés »
Une initiative saluée pour sa singularité
Dans un geste audacieux, le ministère de la Santé tunisien vient d’annoncer un nouveau dispositif de résilience qui promet aux jeunes médecins un stage de formation intensif riche en découvertes : salles d’opération sans électricité, matériel médical datant du siècle dernier et fatigue chronique renforcée. Selon le bulletin officiel, cette expérience de « mise à l’épreuve » s’inscrit dans la continuité des valeurs hospitalières nationales, censées préparer la relève à tenir bon, peu importe la pression subie. « Nous trouvons essentiel qu’ils sachent suturer dans le noir et supporter des services bondés où le manque de café est chronique », souligne un représentant enthousiaste, insistant sur la nécessité de surpasser ses propres limites pour faire face aux défis du secteur.
Promesse de succès et témoignage d’expert
D’après les organisateurs, ce programme rehaussera la réputation du système hospitalier local tout en prouvant la formidable capacité d’adaptation des internes. Chaque participant recevra un badge certifiant sa maîtrise de la patience absolue, après avoir surmonté l’absence d’équipements et le mépris affectueux de certains supérieurs hiérarchiques. « Grâce à ces conditions extrêmes, nos futurs médecins sauront rester debout, même quand ils auront à peine dormi deux heures par nuit », atteste le professeur Larbi Chibi, « psychologue officiel de l’épuisement organisé ». L’expert salue le dévouement de ces professionnels en herbe, qui devront apprendre à improviser un diagnostic sans stéthoscope fonctionnel ni support moral. Les autorités précisent enfin que si, contre toute attente, un interne ne sort pas de cette aventure plus résistant qu’une paroi de bloc opératoire, il aura droit à un remboursement total sous forme de places de parking gratuites dans l’hôpital le plus proche.
