La FNAC ouvre un rayon « Actions en Péril » pour encourager les Français à placer leur Livret A dans des entreprises incertaines
Premières étiquettes « Prix cassés » sur le CAC 40
Face à la récente baisse des marchés boursiers, de nombreux épargnants s’interrogent sur l’opportunité d’investir pendant ces « soldes » financières. C’est dans ce contexte que la FNAC a fièrement inauguré son tout nouveau rayon « Actions en Péril », habilement positionné entre les disques vinyles et les manettes de jeu. Plusieurs « start-up aux abois » y côtoient de grands groupes suspectés de trophées (de pertes) imminentes, attirant ainsi les clients les plus aventureux de l’enseigne. Selon un porte-parole de la célèbre chaîne de magasins, les conseillers FNAC pourront bientôt paramétrer les téléviseurs en boutique pour diffuser en direct la courbe en chute libre de certaines actions emblématiques, histoire de conjuguer spectacle et prise de risque. Une file impressionnante de curieux a déjà été observée, tous cherchant le meilleur compromis entre l’album collector de leur chanteur favori et l’acquisition d’une petite fraction d’une compagnie « à potentiel instable ».
Spécialistes improvisés et ambiance kermesse
Le succès immédiat de ce nouveau rayon est notamment attribué à la curiosité des Français, prêts à lâcher quelques euros de leur Livret A pour tenter l’aventure boursière. Jean-Michel Dupont, autoproclamé « expert en biens financières en crise » rencontré sur place, s’enthousiasme : « C’est comme jouer au supermarché, mais à la place du panier, tu repars avec des actions dont personne ne veut ! ». L’initiative a d’ores et déjà suscité une vague de commentaires amusés sur les réseaux sociaux, où certains internautes suggèrent de proposer prochainement des séances de thérapie de groupe, organisées directement dans les rayons. Pour la direction de la FNAC, la démarche se veut « innovante » et vise avant tout à moderniser les habitudes de consommation, en soulignant que plus l’action est risquée, plus elle peut briller dans un portefeuille, ne serait-ce que brièvement. Les clients avertis n’ont qu’à bien se tenir : la file d’attente rivalise déjà avec celle du Black Friday, prêtant à croire que l’achat d’actions en péril pourrait bientôt devenir la nouvelle danse nationale pour combiner adrénaline et lecture de relevés bancaires.