Bétharram, un nouveau Lourdes mais pour les euros miraculeusement multipliés
François Bayrou, se sentant à l’étroit dans son rôle de maire de Pau et prophète du centrisme assumé, a décidé d’œuvrer cette fois-ci dans un domaine plus spirituel : la multiplication des euros. En véritable Messie économique, il aurait ainsi abreuvé généreusement sa ville natale de Bétharram, transformant discrètement le petit village en une Mecque du financement public. Là où Jésus multipliait les pains, François Bayrou multiplie les subventions, au grand ébahissement des auditeurs attentifs de la Cour des comptes, résolument convaincus que tels miracles doivent impérativement finir par figurer dans un saint registre… ou au moins figurer rapidement dans une notice explicative d’audit financier.
Des opposants jaloux dénoncent une « béatification budgétaire » prématurée
Toutefois, quelques âmes rabat-joie et sans doute irrécupérables osent dénoncer ces flux généreux, évoquant maladroitement la notion improbable de « conflit d’intérêt ». Certains voient même un excès de zèle quasi-religieux dans ce culte financier local auquel seul François Bayrou semble comprendre quelque chose. Un groupe controversé exige désormais du Vatican une enquête en vue de définir si cette multiplication généreuse des euros publics relève réellement du miracle, ou plutôt d’un éventuel purgatoire judiciaire. Interrogé sur cette sainte polémique, l’intéressé, les bras écartés vers le ciel, aurait simplement murmuré mystérieusement : « Pardonnez-leur, ils ne savent pas à quoi sert vraiment l’argent public. » Affaire à suivre lors du prochain conclave budgétaire.