Friedrich Merz dévoile un programme de fidélité « Points Retraite+ » pour récompenser le travail des seniors
Travailler jusqu’à 85 ans ? Une opportunité, pas une punition
Lors d’une conférence de presse très sérieuse mais au fond résolument novatrice, le président de la CDU, Friedrich Merz, a présenté aujourd’hui à Berlin son plan visionnaire pour « aligner l’espérance de vie sur l’espérance de productivité ». Sa solution : repousser l’âge de départ à la retraite à 85 ans « dans une logique de valorisation continue du savoir-faire senior », et surtout, récompenser cet engagement prolongé à travers un programme de fidélité inédit : « Points Retraite+ ».
« Chaque année de travail supplémentaire au-delà de 70 ans créditera automatiquement le salarié de points échangeables, par exemple en bons de réduction chez Lidl, en batteries auditives à prix cassé ou en tisanes énergisantes goût betterave-sauge », a déclaré Merz, visiblement ému à l’idée de rendre le capitalisme plus festif.
Un programme récompense, mais pas que !
Selon le communiqué officiel, « Points Retraite+ » offrira une panoplie d’incitations qui feraient presque oublier les lombaires qui crient à l’aide. Parmi les avantages évoqués : des fauteuils roulants suréquipés livrés en 24h, une carte « Café gratuit après la sixième IRM », ou encore des places prioritaires dans les files d’attente… à la Sécurité sociale.
Mais les primeurs de l’initiative comptent aussi des expériences inédites, comme le « Lundi Motivation », où chaque employé de plus de 80 ans se verrait offrir un pain au lait et une tape amicale sur l’épaule par son supérieur hiérarchique.
« Il ne s’agit pas de forcer les gens à travailler plus longtemps », a précisé le député CDU Jens Hölzer dans une intervention parallèle, « mais de leur donner envie de rester actifs économiquement, physiquement, et si possible émotionnellement, jusqu’au dernier souffle fiscalement exploitable. »
La vieillesse, moteur de croissance (et de bons Lidl)
Interrogé sur la faisabilité du projet, le professeur Günther Braun — auto-désigné « expert en phénoménologie du travail tardif » — a salué une proposition « alliant tendrement le néolibéralisme allemand et l’esthétique d’un programme de fidélité de supermarché ». Il ajoute : « Ce n’est pas tous les jours qu’on attend sa pension et son grille-pain dans la même file d’attente ».
Dans les couloirs de la CDU, certains évoquent déjà des projets complémentaires : une version premium du programme, baptisée « Retraite MAX », offrirait des séjours en EHPAD partenaires tout frais payés pour chaque décennie de fidélité active. À 90 ans, un membre platine pourrait même prétendre à une croisière sur le Rhin, à condition d’avoir pointé minimum 280 jours durant les 12 derniers mois.
Ils en parlent déjà !
Ingeborg, 82 ans, vendeuse de bretzels à Cologne et déjà ambassadrice du programme-pilote de la CDU, se réjouit : « Grâce à mes points Retraite+, j’ai pu acheter un robot de cuisine multifonction et assister à une conférence TEDx sur le bonheur en entreprise. Je ne ressens presque plus mes genoux tellement je me sens utile ! »
Même son de cloche pour Helmut, 88 ans, encore actif comme coordinateur de parking à Stuttgart : « J’y gagne une cafetière, un abonnement au magazine Cerveau&Performance, et des tickets de bus à moitié prix. J’ai 27 petits-enfants, mais aucun ne m’a offert un grille-pain. La CDU, si. »
Vers une République à 240 trimestres ?
En guise de conclusion, Friedrich Merz a rappelé que « la croissance ne dort jamais » et que « repousser l’âge de la retraite, c’est repousser les limites du possible ». Le gouvernement fédéral ne l’a pas officiellement commenté, mais certains suggèrent déjà une extension automatique du programme aux fonctionnaires, aux mannequins seniors et aux influenceurs de plus de 75 ans (catégorie en plein essor sur TikTok).
D’ici là, les plus de 70 ans sont invités à activer leur carte Retraite+ en caisse ou en ligne — entre deux séances de kiné — pour commencer à cumuler des points sur chaque heure prestée au-delà du raisonnable.
