Merz abolit les vacances pour lancer la productivité patriotique obligatoire

Merz propose de remplacer les vacances par des « stages de productivité patriotique »

Un plan pour l’avenir économique

Dans un discours solennel, le chef de la CDU, Friedrich Merz, a récemment appelé les citoyens à abandonner l’idée même de vacances pour adopter des « stages de productivité patriotique ». Selon ce programme ambitieux, chacun pourrait profiter de ces périodes pour s’investir davantage dans la production industrielle et commerciale, au lieu de gaspiller un temps précieux à se reposer. De l’avis de Merz, cette initiative garantirait un renouveau économique durable, tout en sécurisant les piliers du modèle social allemand. « Les congés ne sont plus un besoin, mais un luxe superflu », a-t-il déclaré devant une assemblée de cadres attentifs, convaincu qu’une optimisation des journées de travail remplacera sans peine le farniente estival. Cette vision, portée à bout de bras par le parti, entend placer la productivité en tête des priorités nationales pour garder le cap de la compétitivité mondiale.

Une révolution du repos en plein essor

Afin de vendre ce concept sur mesure à la population, Friedrich Merz mise sur l’attrait moral des « stages de productivité patriotique ». Dans ce système, les Allemands auraient l’obligation de consacrer leurs jours de congés à des formations techniques ou à des ateliers de réflexion destinés à booster l’efficacité collective. « C’est la seule façon de recharger les batteries sans sombrer dans l’oisiveté », assure Herr Kunze, expert autoproclamé en gestion du temps libre, qui voit déjà dans cette réforme une nouvelle ère de repos actif. Cette approche viserait aussi à réconcilier les employés avec les objectifs nationaux en leur rappelant que le bien-être personnel va de pair avec la prospérité du pays. Si certains s’inquiètent d’une éventuelle saturation ou d’une surchauffe du marché du travail, Merz répond avec aplomb qu’il suffit simplement de multiplier les plages de productivité : plus on travaille, plus on se repose… en travaillant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *