Une antique partition de jazz pourrait contrôler le climat français : le ministère de la Culture déjà sur le coup
C’est dans la cave d’un ancien clarinettiste de Montmartre — reconverti dans la confection de sous-verres en bouchons de liège — qu’a été exhumée une partition mystérieuse datée de 1947. Ce manuscrit musical, trempé de vin rouge et de mystère, ne serait pas un simple arrangement improvisé pour saxophone, mais bel et bien une arme climatique à vent.
Selon une équipe de chercheurs de l’Institut Franco-Grooviste de Modulation Atmosphérique (IFGMA), cette composition perdue, intitulée Météoblues n°1 en ré mineur, aurait la capacité de provoquer des changements météorologiques lorsqu’elle est interprétée sur une scène en extérieur, public compris. « Chaque solo déclenche une vibration météorologique — plus le swing est fluide, plus les nuages fondent à vue d’œil », affirme le professeur Hubert Leclair, éminent spécialiste en gravité barométrique harmonisée.
Le ministère de la Culture a immédiatement convoqué un conseil d’urgence pour discuter d’une réforme climatique inédite : remplacer les satellites météo par des fanfares.
Le jazz remplace officiellement l’alerte orange : les concerts météo bientôt généralisés
Face à l’ampleur de la découverte, Météo-France a avoué son impuissance. “On avait repéré un lien étrange entre la météo et le programme du festival Jazz à Vienne, mais on pensait que c’était le hasard… ou les CRS”, confesse une source restée anonyme, mais trempée.
Dès cet été, plusieurs tests seront menés dans des zones proches de canicule, notamment en Provence et dans le métro ligne 13. La partition sera interprétée par un “orchestre climatique expérimental” sponsorisé par un consortium de vendeurs de parapluies. À Paris, une expérimentation aurait déjà permis de prolonger l’été indien de quatre jours rien qu’en laissant un saxophoniste improviser sur un rond-point pendant une manifestation des agriculteurs.
Un expert international en « résonance atmosphérique musicale », le Dr. Benito Funkovitch, venu spécialement d’Islande, confirme : « C’est la première fois que la profondeur de la note si bémol mineure affecte directement la pression atmosphérique. Selon nos modélisations, deux heures de jazz manouche suffiraient à créer une dépression efficace au-dessus de la Haute-Loire. »
Vers une politique climatique à contretemps ?
Le gouvernement réfléchirait déjà à substituer le ministère de la Transition écologique par une simple batterie jazz. Selon des fuites du cabinet ministériel, Emmanuel Macron envisagerait de faire jouer un solo dramatique de contrebasse chaque fois qu’un baromètre tombe sous la normale saisonnière.
Certains élus locaux s’inquiètent des implications : “Doit-on interdire les solos de trompette à Marseille en plein mois d’août ? Peut-on tenir des concerts en plein air pendant les périodes de gel sans provoquer de tempête de grêle rythmée ?”, interroge un député breton, dubitatif après avoir assisté à une jam session dans une salle des fêtes de Paimpol, suivie par une pluie torrentielle sur trois départements.
Et maintenant ? Une météo 100% improvisée
Alors que les scientifiques grind-jazz multiplient les essais sur partitions, une start-up parisienne baptisée Clima-Swing propose déjà un abonnement mensuel à une météo personnalisée, contrôlée par des playlists Spotify. Options disponibles : « Ciel dégagé avec scat », ou « Après-midi pluvieux ambiance Miles Davis ».
En attendant que cette technologie révolutionnaire fasse pleuvoir de l’innovation sur les débats parlementaires, une question demeure : combien faut-il de mesures swing pour faire tomber la neige en mai ?
Réponse dans le prochain album du Big Band de la météo.





