La Roque-d’Anthéron : le maire condamné nomme son chat à la tête des subventions
Une affaire de subventions qui fait polémique
La Roque-d’Anthéron, commune paisible des environs de Marseille, a récemment été secouée par un événement inattendu : son maire, Jean-Pierre Serrus, vient d’être reconnu coupable de prise illégale d’intérêts. En cause, l’attribution de généreuses subventions à une association présidée par son épouse. D’abord accueilli dans la stupeur et l’incompréhension, le verdict a provoqué la curiosité des habitants, peu habitués à voir leur maire au centre d’un scandale. Dès l’officialisation du jugement, une question a immédiatement surgi parmi la population : qui va désormais décider de l’octroi des subventions municipales ?
Le félin élu pour garantir la neutralité
Pour éviter que la situation ne se reproduise, Jean-Pierre Serrus a annoncé avoir trouvé la solution parfaite : il vient d’investir son chat, baptisé « Lord Patounet », en tant que nouveau président associatif du village. Selon le maire, l’animal, réputé pour son indépendance et son manque total de faveur personnelle, serait à même de prendre les décisions les plus justes pour répartir équitablement les subventions. « C’est un choix logique, explique le maire. Les chats ne s’intéressent ni à l’argent ni aux conflits d’intérêt ». Un conseiller municipal, souhaitant garder l’anonymat, salue cette initiative : « Je n’ai jamais vu Lord Patounet se montrer partisan ; il ignore même l’existence du concept de budget ». De son côté, le professeur Évariste Moustache, expert autoproclamé en politique féline, applaudit cette démarche inédite : « Confier le destin financier d’une commune à un chat pourrait bien ouvrir la voie à de nouvelles pratiques démocratiques ». En attendant de voir si ce nouveau modèle d’administration fera école, les habitants de La Roque-d’Anthéron se disent soulagés : au moins, cette fois-ci, personne ne pourra accuser le président en place de tremper dans des intérêts personnels.