# La Métropole découvre l’existence des logements sociaux grâce à Google Maps
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## Des cartes et des boussoles pour localiser les appartements
Depuis quelques semaines, une nouvelle arme secrète a été déployée par la Métropole de Marseille pour gérer les logements sociaux : un logiciel cartographique révolutionnaire basé sur Google Maps. « Nous avons découvert des immeubles entiers que nous pensions imaginaires, c’était comme retrouver une cité perdue », confie un fonctionnaire débordé, une loupe à la main. Les habitants de Perrier, noyés sous les dossiers non-traités, se demandent même si leur quartier n’a pas été rayé involontairement de la carte lors d’une mise à jour.
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## L’aide au logement, ou comment jouer à cache-cache avec les Marseillais
Au cœur du scandale, une gestion administrative si complexe qu’elle pourrait faire croire à un épisode pilote de « Fort Boyard : Édition Bureaucratie ». Entre les aides qui arrivent par pigeon voyageur et les dossiers égarés dans le Vieux-Port, la confusion a atteint son paroxysme. Une famille des quartiers Nord affirme avoir attendu si longtemps un logement que leur fils, inscrit sur la liste à cinq ans, a finalement emménagé avec sa propre famille à trente-deux ans.
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## La fausse bonne idée : installer les bureaux à La Plaine pour optimiser les délais
Un porte-parole de la Métropole a annoncé une initiative choc : délocaliser les bureaux chargés des aides au logement directement sur le terrain pour « être plus proches des administrés ». Mais, paradoxalement, c’est sur la Place Jean-Jaurès, en pleine rénovation et impraticable, que ces nouveaux locaux ont été installés. « C’est du génie », ironise un habitant. « Comme ça, personne ne trouve les bureaux, et du coup, il n’y a plus de réclamations. »
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## Une solution radicale : recruter des plombiers
Face à l’impasse, un élu aurait proposé de remplacer les administrateurs débordés par des plombiers marseillais réputés pour réparer une fuite dès 2034 sur rendez-vous. « Au moins, eux, ils assument leur délai légendaire ! » martèle l’élu, visiblement piqué au vif.
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Pendant ce temps, les habitants de Marseille continuent d’espérer, entre deux parties de pétanque et trois appels infructueux, qu’un jour, peut-être, la Métropole apprenne que les logements sociaux ne sont pas une légende urbaine.