Hollywood troque violons contre soupières : la gastronomie devient la nouvelle muse des compositeurs de blockbusters
Du beurre dans les partitions : une révolution sonore
Après des années de dominations orchestrales menées par Hans Zimmer et ses nappes sonores telluriques, une nouvelle tendance inattendue émerge dans les studios hollywoodiens : les musiques de films s’inspireront désormais de la gastronomie française. Oui, vous avez bien lu. Aux États-Unis, les producteurs de blockbusters placent désormais un chef étoilé à côté du compositeur, en salle d’enregistrement.
Selon une dépêche confidentielle obtenue par le très sérieux « Beurre et Bruitage », plusieurs studios testent actuellement des bandes originales composées exclusivement de sons culinaires : fritures immersives, crépitement de viande poêlée en Dolby Atmos ou encore percussion rythmée d’œufs battus à la main.
Quand Marvel s’enflamme pour les sauces
Kevin Feige, président de Marvel Studios, a récemment déclaré lors d’une conférence de presse entouré de casseroles en cuivre : « Il est temps de reconnecter nos super-héros à quelque chose de plus vrai, plus brut. Comme une réduction de fond de veau. » Le prochain opus Avengers : Sauce Finale se verrait ainsi accompagné d’une bande-son signée par le chef étoilé Alain Passard, qui promet de « cuire lentement les émotions du public au bain-marie sonore ».
Selon des documents ayant fuité sur Reddit, la scène de bataille finale se déroulerait sur fond d’émulsion de crème montée live par le percussionniste français Fabien « fouet rapide » Maroni.
Nolan ne jure plus que par le pot-au-feu syncopé
Christopher Nolan, quant à lui, a poussé la démarche encore plus loin : pour son prochain film Quantique et Civet, il a fait enregistrer pendant 9 heures la cuisson lente d’un pot-au-feu traditionnel dans une ferme du Limousin. L’enregistrement, étalé sur trois disques vinyles « à consommer avant 72 heures », servira de seule bande originale.
Hans Zimmer, relégué au poste de sommelier atmosphérique, aurait déclaré être « dépassé par le grassouillement harmonique de la moelle osseuse à feu doux ».
La musique revisitée façon bistronomie
L’École Normale de Musique de Paris a d’ores et déjà ouvert une nouvelle section : « Composition culinaire appliquée à l’image ». Les élèves y apprennent le solfège olfactif et la grammaire gastronomico-auditive. Le professeur Frédéric Douillant explique : « Un œuf mollet bien cuit a exactement la tonalité d’un sol dièse mineur. C’est quelque chose que Beethoven avait pressenti, mais n’avait pas pu expérimenter faute de cuisson sous vide. »
Des critiques partagées mais rassasiées
Les avis sont partagés. Une première projection test du thriller gastronomico-sonique The Broiler Identity a fait fondre en larmes un public new-yorkais incapable de résister aux violons de légumes racines rôtis. D’autres déplorent une certaine indigestion sonore, avec des critiques qualifiant la BO du dernier Fast & Furious du chef Gagnaire de « soupe bruitiste trop salée ».
Hans Zimmer lance un food truck symphonique
En marge de cette révolution, Hans Zimmer a annoncé l’ouverture de son food truck symphonique « Sound & Savory » lors du prochain Festival de Cannes. On y proposera notamment un hot-dog en la mineur, un risotto percussif ainsi qu’un tiramisu remixé à la mandoline italienne.
« La musique de film et la cuisine ont finalement le même but », résume Zimmer entre deux quenelles sonores de synthétiseur. « Faire vibrer les tripes. »
Conclusion : à vos fourchettes, vos casques… et vos partitions
Alors que certains craignent une possible pénurie de microphones étanches à cause des éclaboussures de confit de canard, l’industrie semble persuadée que ce mariage inédit entre gastronomie et musique de film pourrait marquer le début d’un nouveau courant : la cinémalo-cuisine.
Une chose est sûre : la bande originale du prochain James Bond pourrait bien vous faire saliver… avant même d’entendre le générique.
