Le gouvernement prévoit de supprimer l’abattement fiscal des retraités et propose une solution innovante pour leur redonner le sourire : une carte de fidélité Intermarché et une playlist nostalgie sur Spotify
Un coup dur pour la pension, adouci par 10 % de réduction sur les cornichons bio
Dans le cadre de sa réforme fiscale « équité & simplicité », le gouvernement a confirmé la suppression progressive, à partir de 2025, de l’abattement spécifique dont bénéficient les retraités sur leurs pensions. Après plusieurs semaines de débats intenses et de concours de grimaces dans les maisons de retraite, l’exécutif a dévoilé un plan de compensation inédit : chaque foyer concerné recevra une carte de fidélité Intermarché édition limitée “Sérénité fiscale”, accompagnée d’un abonnement gratuit à une playlist Spotify intitulée “Souvenirs fiscaux et slows d’antan”.
« Il ne s’agit pas simplement d’alléger les portefeuilles », a expliqué Olivier Grillet, chargé de mission au ministère des Comptensations Symboliques. « Nous souhaitons offrir une expérience émotionnelle immersive permettant à nos aînés de redécouvrir la douce époque où l’on pouvait acheter une baguette ET un timbre avec une pièce de cinq francs. »
Quand nostalgie rime avec économie : la fiscalité au son de Joe Dassin
Détaillant le dispositif, le ministère a précisé que la carte Intermarché “Sérénité fiscale” donnera droit à des réductions ciblées sur les produits “hautement compatibles avec le quotidien des séniors” : choux, thermomètres frontaux, dentiers effervescents et, bien sûr, papier toilette triple épaisseur parfum aloès. Un partenariat exclusif permettra également d’obtenir un lot de poêles antiadhésives pour tout achat supérieur à 300 € en produits naturels riches en fibres.
Mais la pièce maîtresse du programme reste la playlist “Nostalgie Fiscalité Douce”, préchargée sur clef USB pour les contribuables rétifs au numérique, contenant une sélection des plus grandes œuvres apaisantes : Jean Ferrat, Dalida, Maxime Le Forestier, et quelques titres remixés de Patrick Sébastien pour maintenir un ton festif. “On rit, on pleure, et on oublie qu’on paie plus”, résume Jean-Michel Dupont, professeur de marketing rétro à l’École Nationale de l’Économie de l’Émotion.
Des retraités partagés : “on préférait l’abattement, mais bon, y’a Claude François”
Chez les premiers concernés, l’accueil est… mitigé. “Je perds 500 € par an, mais j’ai eu un grille-pain!”, s’étonne Odette, 74 ans, entre deux comparaisons de tube digestif au rayon bio de l’Intermarché de Vierzon. Gérard, 78 ans, est plus pragmatique : “Avant, on avait de l’argent net. Maintenant, on a un podcast mensuel intitulé ‘Vos impôts racontés par Michel Drucker’. Franchement, on sait plus si on est ponctionnés ou bercés.”
Le gouvernement se veut rassurant. “C’est une réforme juste : au lieu d’un impôt invisible, on propose une expérience client visible”, affirme la secrétaire d’État au bien-vieillir budgétaire. Des ateliers baptisés “Patch fiscal et patchouli” seront d’ailleurs organisés dans les maisons de quartier, mêlant relaxation sonore et simulation d’avis d’imposition relooké avec des emojis.
En attendant, les autorités étudient déjà le lancement d’un « Plan Jeune Conscient » : suppression des APL contre trois mois gratuits de Netflix et un tote-bag CANAL+.
Prochaine étape : l’impôt sur le revenu sera désormais présenté sous forme de quiz interactif “Qui veut payer des taxes?”, animé par Nagui.
