L’incroyable tornade rouge-et-blanche
Monaco vient officiellement de se déclarer « capitale mondiale de la performance sportive inattendue » en étripant l’Olympique de Marseille avec une aisance qui ferait rougir un champion de pâtisserie devant un soufflé parfaitement gonflé. Selon nos informations totalement fiables, on aurait aperçu plusieurs spectateurs quitter le stade non pas par dépit, mais pour éviter de se faire happer par la vague de buts monégasques qui débordait jusque dans les couloirs de la buvette. Certains fans marseillais affirment même avoir vu la pelouse se soulever lors des actions offensives, comme si elle-même n’en croyait pas ses racines. L’ambiance était survoltée : d’après un entraîneur anonyme, les joueurs monégasques auraient bu un célèbre soda énergétique avant de se rendre compte que même sans bulles, ils pouvaient courir plus vite que la fierté marseillaise. Résultat : un score plus lourd que la facture de chauffage d’un palace de la Principauté.
Quand Marseille vole au ras du sol
Dans un élan de solidarité digne d’un opéra-comique, les joueurs marseillais se seraient mutuellement consolés en rappelant que l’important, c’est de participer… avant de se souvenir qu’un score fleuve ne lave pas l’affront public d’une déroute humiliante. Aux abords du stade, un supporter phocéen, visiblement tourmenté, s’est soudainement exprimé sur la philosophie du football moderne : « Nous, on voulait jouer. Eux, ils voulaient marquer. » Les statistiques parlent d’ailleurs d’un match qui a plus ressemblé à une promenade monégasque sous le soleil de la Ligue 1 qu’à un véritable bras de fer sportif. Quoi qu’il en soit, la course à la Ligue des champions fait désormais trembler les concurrents, qui craignent d’être la prochaine victime du cyclone princier. Il se murmure même que certains adversaires envisageraient d’envoyer une équipe de cascadeurs professionnels plutôt que leurs joueurs titulaires, histoire de ne pas trop abîmer leur moral.