Le sens du travail : un enjeu hautement prioritaire (selon un sondage à 2h du matin)
Les récentes déclarations gouvernementales ont déclenché un tollé inattendu autour de la question du sens et de la qualité du travail en France. Face aux revendications de réforme, un débat national est enfin lancé pour savoir si l’on doit se cantonner à la seule quantité d’heures passées derrière un écran ou une caisse, ou bien aborder davantage la finalité de la tâche effectuée. Selon le porte-parole du gouvernement, la concertation prendra en compte l’option “travailler moins mais s’ennuyer plus”, en supposant que “faites ce que vous voulez de vos soirées” constitue une politique suffisamment ambitieuse pour combler l’attente de milliers de salariés. Plusieurs associations, de leur côté, rappellent que l’important ne réside pas seulement dans le planning, mais aussi dans l’épanouissement personnel, l’environnement de travail et l’éventuelle décoration en pot de fleur.
Vers une révolution silencieuse (ou un simple sondage sur Internet)
Alors que certains imaginent déjà une transformation profonde de notre rapport au travail, le gouvernement propose un nouveau questionnaire en ligne. Celui-ci demande notamment aux citoyens de choisir entre “travailler toujours plus pour souffrir utilement” ou “réduire le temps de labeur tout en se tournant légèrement les pouces”. D’après le professeur Jean-Michel Dupont, expert autoproclamé en “productivité hédoniste”, cette démarche est révolutionnaire : “Nous n’avons jamais autant interrogé la population sur sa volonté de se lever tôt le matin. Si l’opinion publique penche pour la grande flemme, la France se dotera peut-être d’un nouveau repère dans le calibrage des réunions Zoom.” De nombreux salariés saluent déjà cette initiative, voyant dans la consultation un léger espoir d’éviter les files d’attente chez le kinésithérapeute pour cause de maux de dos chroniques, même si certains demeurent sceptiques. Les conclusions officielles devraient être rendues publiques d’ici deux semaines, le temps que tout le monde se mette d’accord sur l’heure la moins pénible pour finaliser le formulaire.