BabyMatch réinvente la chimie amoureuse pour sauver les retraites avant tout

BabyMatch : l’application gouvernementale pour ressusciter la natalité

Un recul inédit du désir d’enfant

Selon les plus récentes études officielles, le taux de natalité en France subirait une chute spectaculaire, poussant les autorités à sonner l’alarme. De nombreux spécialistes constatent une lassitude générale face à l’idée même de fonder une famille, souvent liée à l’incertitude économique et à l’allongement de la durée des études. Dans ce contexte, le gouvernement a cru trouver la solution ultime : une application de rencontres tout à fait inédite, baptisée « BabyMatch », dont l’objectif assumé serait de corriger la tendance démographique. Ainsi, plutôt que de s’en remettre au seul hasard des rencontres traditionnelles, le pouvoir public appelle désormais tous les célibataires à se plier à ce nouveau dispositif, annoncé comme un « grand élan patriotique ».

Une « mise en couple citoyenne » sous haute surveillance

Dans le détail, l’application se présente comme un condensé de tests de compatibilité génétique et de performances financières, le tout couronné par un algorithme chargé d’optimiser la fécondité potentielle des futurs couples. « Nous voulons donner un sens nouveau à la citoyenneté. Ceux qui refuseraient d’utiliser BabyMatch pourraient se voir bloquer l’accès à certaines aides », explique avec enthousiasme le Dr. Esther Fournet, sociologue autoproclamée experte du « renouveau natal ». D’après elle, cette initiative pourrait relancer l’économie grâce à l’augmentation des ventes de poussettes et de biberons, tout en préservant le système de retraites. Des comités officiels veilleront au suivi régulier des profils, s’assurant que toute relation enclenchée via l’application débouche, si possible, sur un heureux événement. Les premiers utilisateurs, mitigés, s’interrogent toutefois sur les dérives possibles d’un tel programme, craignant d’être « matchés » plus en fonction de critères budgétaires que par affinités réelles. Quoi qu’il en soit, le gouvernement se félicite déjà d’un prétendu retour du désir d’enfant, espérant maintenir ainsi la France en tête du palmarès des naissances les plus encouragées par décret.

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