L’éblouissant pactole footballistique
Imaginez une poignée de joueurs en short, cramponnés à leurs rêves et courant après un simple ballon… qui pourrait pourtant valoir 115 millions d’euros à l’arrivée. On raconte que dans les vestiaires, les coachs distribuent désormais des calculatrices plutôt que des consignes tactiques : « Prenez le ballon, marquez un but, et hop, on se rapproche un peu plus d’une jolie prime ! » Que faire de tout cet argent ? Les plus audacieux envisagent de construire un jacuzzi dans leur propre surface de réparation, histoire de se détendre pendant que l’adversaire s’échauffe en tribune. D’autres, plus pragmatiques, préfèrent investir dans un système de climatisation sur le banc de touche, de peur que l’énorme chèque ne surchauffe leurs idées. Pourtant, à entendre certains dirigeants, ce serait avant tout une opportunité de mieux financer la cagnotte pour les soirées raclette post-entraînement ou pour acheter ces chaussettes de compression qui, selon la rumeur, feraient gagner un demi-centimètre de détente. Autant dire que le foot s’élève (enfin) à de nouveaux sommets de stratégie financière.
La course à la gloire dorée
Bien sûr, la promesse de 115 millions d’euros alimente déjà un flot ininterrompu de rumeurs : on aurait surpris quelques intermédiaires en train de proposer des cours accélérés d’arbitrage à domicile ou des formations intensives pour apprendre la meilleure technique de plongeon dans la surface adverse. Les maillots se vendent comme des petits pains, si bien que les supporters pourraient finir par devoir souscrire à un prêt immobilier simplement pour s’offrir la dernière version collector. D’ailleurs, sur le terrain, il se murmure que l’on ne crie plus « Passe ! » ou « Vise le but ! », mais « 115 millions, c’est pour nous ! », histoire de bien se motiver quand l’adrénaline du match laisse place à la contemplation d’un avenir doré. Au final, cette Coupe du monde des clubs attise toutes les convoitises, car remporter un trophée, c’est déjà un bel exploit… mais repartir les poches pleines, c’est encore mieux pour étancher la soif de gloire et de célébrations exubérantes !