La Dette Verte Qui Fait Vaciller Marseille : Un Pastis Écologique Trop Corsé ?

Les dettes vertes fleurissent au pied de la Bonne Mère

À Marseille, on pensait avoir tout vu : du pastis qui coule à flots en plein Conseil municipal, des sardines géantes en guise de moyens de transport officiel, sans oublier l’incontournable bouillabaisse servie à l’heure du petit déjeuner dans certains cafés du Vieux-Port. Pourtant, la dernière rumeur a aussi secoué les calanques que le mistral en plein mois de décembre : les élus écolos de la cité phocéenne devraient plusieurs centaines de milliers d’euros à leur propre parti. De quoi s’offrir un terrain de pétanque privé pour tout l’Hémicycle, ou plusieurs milliers de sachets de graines pour fleurir les trottoirs ! Malgré tout, rassurez-vous, la population semble plus inquiète pour la ruée sur les places de parking que pour la couleur du compte en banque de ces élus, tant qu’il reste un peu de place pour regarder l’OM en paix. Le plus dur pour nos conseillers en vert ? Faire comprendre que les figuiers sur la Canebière ne régleront pas d’emblée l’ardoise qui les attend.

Une ristourne contre trois potagers urbains ?

Car si la mode est à la production locale, il n’est pas question pour eux de payer leurs dettes en paniers d’artichauts bio ou en séances de transat pour les mouettes des îles du Frioul. Les comptables ont été formels : il faudra un vrai virement, un gros chèque ou un miracle. L’idée d’organiser un marathon de charité autour du Stade Vélodrome a été évoquée, avant que la perspective de courir plus de 42 kilomètres ne refroidisse les potentiels donateurs. En attendant, les élus concernés multiplient les réunions et les sourires crispés pour résoudre cette équation budgétaire. À chaque coin de rue, les Marseillais s’amusent de la situation : après tout, s’il existe bien un endroit où les dettes ne manquent pas de piquant, c’est dans cette ville où le moindre flacon d’huile d’olive vaut de l’or et où la passion, comme les factures, peut réduire toutes les ardoises… ou presque.

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