La France décrète que toutes ses exportations sont désormais des “dons culturels”
Une stratégie audacieuse pour contourner les tarifs
Face à la récente hausse des droits de douane américains, la France vient d’annoncer une mesure inédite : l’intégralité des marchandises exportées, du célèbre fromage camembert aux nouvelles berlines Renault, sera désormais classée en tant que “don culturel”. Selon un communiqué laconique du ministère des Affaires étrangères, cette démarche viserait à préserver la “réputation millénaire” du pays en matière de gastronomie et de savoir-faire industriel tout en déjouant l’escalade des barrières commerciales. D’après les porte-parole officiels, cette mesure, bien que jugée “avenante et inventive”, ne manquerait pas de soulever des questions quant à l’acceptation de palettes entières de vins et carrosseries comme simples cadeaux diplomatiques. Les industriels saluent cependant “une bouffée d’oxygène” face à des tarifs grandissants, tout en s’interrogeant sur l’accueil que les douaniers américains réserveront à ces “offrandes fraternelles” qui arrivent en masse sur leurs quais.
Réactions partagées et optimisme gouvernemental
De nombreux experts estiment que la manœuvre, bien qu’audacieuse, pourrait rencontrer quelques objections outre-Atlantique. “Si des milliers de caisses de fromages sentent si fort, on peut difficilement parler d’offrande, à moins d’apprécier le parfum affiné d’une cargaison complète”, ironise un universitaire fictif, le professeur Alpéver de la Sorbonne, spécialiste des politiques douanières. Le gouvernement, de son côté, reste confiant : selon lui, l’étiquette “dons culturels” reflète parfaitement la mission civilisatrice de la nation, fière de partager sa passion pour l’artisanat et la mécanique auprès du monde entier. Certains industriels, ravis, prévoient déjà d’appliquer le label “cadeau patrimonial” à leurs nouveaux modèles de voitures électriques et à leurs caisses de champagne millésimé. Reste à savoir si l’on acceptera que les papilles américaines distinguent l’odeur d’un espoir purement économique d’une authentique déclaration d’amour gustative.