Quand le fromage devient alliage de pointe: la riposte française aux taxes américaines
Des droits de douane qui interrogent
Les industriels français peinent depuis l’application de nouvelles taxes douanières américaines touchant l’acier, le vin et l’ensemble des fromages affinés. Vantés pour leur qualité et leur réputation internationale, ces produits se retrouvent subitement frappés par des taxes jugées excessives par l’industrie hexagonale. L’objectif affiché des États-Unis est de protéger leur marché intérieur, mais en France, l’étonnement rivalise avec la crainte pour l’avenir de certaines filières traditionnelles. Les syndicats d’agriculteurs tirent déjà la sonnette d’alarme, tandis que d’autres craignent un impact en cascade sur l’économie rurale et l’image de marque du pays. Face à la menace, le gouvernement français évoque des discussions de haut niveau, sans pour autant parvenir à rassurer pleinement les producteurs, d’autant que la riposte européenne ne semble pas se matérialiser aussi vite que prévu. Dans ce contexte, certaines entreprises n’hésitent plus à innover pour contourner les barrières douanières sans perdre leur précieuse clientèle américaine.
Alliage miracle et lubrifiant raisiné
Pour se jouer du système, plusieurs industriels de l’agroalimentaire ont trouvé une astuce tout à fait inattendue : présenter le fromage comme un alliage de pointe à base de ferments lactiques, officiellement destiné à la recherche en matériaux composites. Le Camembert, par exemple, se retrouve rebaptisé “Module Extra-Souple C67”, censé résister aux chocs thermiques extrêmes. Quant au vin, il est désormais réétiqueté comme un “lubrifiant moteur aux raisins bio” destiné à l’entretien de véhicules hybrides. “C’est très simple : au lieu de payer 25 % de droits de douane sur du lait fermenté, nous savons désormais qu’un alliage expérimental peut être taxé à seulement 5 %”, explique un porte-parole fictif d’un important consortium laitier. Selon cet “expert”, la pratique n’a rien d’illégal tant que l’étiquetage satisfait aux normes administratives imposées par les autorités américaines. Reste à savoir si cette stratégie farfelue fera long feu ou inspirera d’autres filières en quête de solutions tout aussi déroutantes.