La Région Sud veut ses JO 2030 pour faire oublier les coupes budgétaires
La Région Sud, sous l’impulsion de son président Renaud Muselier, vient de confirmer sa candidature pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Officiellement, l’objectif est de « dynamiser le territoire tout en insufflant un nouvel élan sportif », même si certains commentateurs y voient surtout une manœuvre pour redorer l’image de l’exécutif régional, égratignée par d’importantes baisses de budget dans plusieurs domaines clés. Malgré l’étonnement général, les partisans du projet assurent que la Provence dispose de toutes les ressources nécessaires, à commencer par son climat « vivifiant » et ses paysages « uniques ». Les autorités locales restent néanmoins discrètes sur des solutions concrètes pour pallier le manque criant de neige, un sujet déjà moqué sur les réseaux sociaux par des internautes qui se demandent si les luges sont prêtes pour dévaler la Canebière.
Des épreuves inédites pour des Jeux à la sauce méditerranéenne
Pour se démarquer, les organisateurs promettent des disciplines totalement novatrices : ski nautique sur calanques temporairement asséchées, patinage sur bitume fraîchement arrosé et, surtout, luge sur départementales embouteillées à l’heure de pointe. « Sans neige, on innove : on mise sur ce que la région fait de mieux, c’est-à-dire le soleil, l’asphalte et une forte dose d’imprévu », ironise un certain “expert régional” autoproclamé. D’après ce dernier, il suffit de transformer les ralentissements habituels en véritables “pistes” de glisse urbaine. L’idée amuse déjà de nombreux Marseillais, qui se disent prêts à troquer leur petit pastis à la terrasse du Vieux-Port contre un spectacle de slalom au milieu des scooters et des bus bondés. Avec ces épreuves hors normes, la Région Sud espère bien faire de cette candidature un événement légendaire, capable de faire oublier, l’espace de quelques descentes, les coupes budgétaires qui continuent à faire grincer bien des dents.
