Un DJ remixe la Révolution française en techno lors d’une rave clandestine et reçoit la Légion d’honneur
Un drop pour la République
La scène s’est déroulée samedi soir dernier, quelque part entre les ruines d’un château de la Loire et une cave abbatiale désaffectée (le ministère de l’Intérieur n’a toujours pas réussi à localiser avec certitude les enceintes). DJ Sans-Culotte, alias Hervé Leroux, 28 ans, originaire d’Issy-les-Moulineaux, a réuni plus de 1 200 teufeurs dans une rave clandestine au concept improbable : faire revivre les grandes heures de la Révolution française sous forme de set électro.
Le clou du spectacle, selon plusieurs sources présentes : un remix de la prise de la Bastille avec un sample de guillotine synchronisé avec un drop infernal. “La Marseillaise revisitée en EDM, c’était fort. J’ai pleuré pendant la montée de ‘Liberté, Égalité, Fraternité (Drop Anthem)’ avant de pogoter en slip dans des confettis tricolores,” témoigne Lucie, 23 ans, étudiante en sociologie politique.
Un concept révolutionnaire
DJ Sans-Culotte explique sa démarche dans une story Instagram supprimée depuis : “Les idéaux de 1789, c’est encore hyper actuel, frère. Genre égalité, lumière, perruque. J’ai juste donné un BPM à l’Histoire.”
Le set comprenait des titres tels que :
– Guillotine Drop (feat. Robespierre)
– Louix XVI Wasn’t Ready (120bpm – R.I.P.)
– Bastille Bassline (Live Remix de Sanson le Bourreau)
– Thermidor Chillwave
Dans une interview fictive accordée à Radio France, un musicologue inventé, Gérard Légrave, affirme : “Il a redonné vie à l’Histoire. Quand le leitmotiv ‘Les aristos sont dans le viseur’ s’est superposé à un beat industriel, j’ai compris que la techno pouvait être un outil pédagogique puissant.”
Une consécration officielle (et improbable)
Stupéfaction lundi matin : le DJ figurait sur la dernière promotion civile des récipiendaires de la Légion d’honneur pour “services rendus au rayonnement culturel et historique de la France”. L’annonce, publiée au Journal Officiel avec un jeu de mots douteux (“République en mode remix”), aurait déclenché plusieurs malaises diplomatiques dans les couloirs de l’Académie française.
Interrogée à l’Assemblée, la ministre de la Culture a défendu la distinction : “Il s’agit de reconnaître la capacité de notre jeunesse à revisiter les symboles de la République avec créativité… même si juridiquement, la Rave était illégale, et historiquement très approximative.”
Controverse dans les rangs
Du côté de l’opinion publique, les réactions sont contrastées. Sur X (anciennement Twitter), le hashtag #SansCulotteDHonour est devenu viral. Des élus Les Républicains dénoncent une “instrumentalisation électorale du BPM citoyen”, alors que La France Insoumise félicite un “acte de résistance sonore contre le royalisme latent du gouvernement”.
Invité en plateau de Franceinfo, un descendant présumé de Robespierre a déclaré : “Mon aïeul aurait adoré le remix. Il rêvait déjà d’une Révolution avec du kick.”
Des projets pour 2025 ?
Interrogé sur ses ambitions futures, DJ Sans-Culotte n’exclut pas un remaniement techno de la Libération de Paris ou une tournée “Jacobin Tour” dans les anciennes préfectures révolutionnaires. Il déclare humblement : “J’ai contacté Stromae pour co-produire un opéra-rave sur la Déclaration des Droits de l’Homme. J’espère pouvoir jouer à l’Elysée, ou au moins dans les catacombes.”
Selon nos informations, une statue de lui mixant au pied d’une guillotine en LED aurait déjà été commandée par le secrétariat d’État au Numérique pour orner le parvis de la BNF.
Révolutionnaires, bass lovers, citoyens : la République a trouvé son DJ officiel.