UEFA officialise la Champions League en résidence chez l’OL, évite le suspense

UEFA ENVISAGE DE REMETTRE À L’OL UNE LICENCE PERPÉTUELLE DE LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE

Un trophée éternel pour un palmarès sans fin ?

Face à la domination aussi insolente que récurrente de l’Olympique Lyonnais féminin dans la Ligue des champions, l’UEFA envisagerait sérieusement de simplifier le processus : remettre définitivement le trophée au club rhodanien, et organiser les saisons suivantes “pour la beauté du sport”. Depuis plus d’une décennie, les Lyonnaises se partagent entre victoires écrasantes, records renversés et polissage du métal argenté. Leur passage en C1 ressemble de plus en plus à un défilé de routine qu’à une campagne de conquête.

“Franchement, on imprime toujours la même photo dans le journal chaque année,” soupire un maquettiste sportif dépassé. “À ce stade, on a juste remplacé les joueuses avec Photoshop, c’est plus rapide.”

Un club trop fort pour la compétition (et pour les graphistes)

D’après nos informations, un sous-comité intra-officiel de l’UEFA aurait proposé d’attribuer à l’OL une sorte de “Ligue des champions perpétuelle”, sous forme de trophée transgénérationnel, qui resterait dans les vitrines lyonnaises tant que l’équipe continue de recruter plus intelligemment que tout le continent réuni. Le projet, encore en phase de calembour conceptuel, porte le nom provisoire de “Champions League Inévitable™”.

“Pourquoi dépenser des fortunes en logistique quand on sait que ça finit toujours par une photo de Wendie Renard avec un trophée dans chaque main ?”, aurait déclaré un certain Michel Denton, présenté par nos sources comme “consultant temporaire en rationalisation sportive” (à défaut d’un autre emploi). “On pourrait économiser en feux d’artifice, en champagne tarif événement et surtout en discours sur le mérite – il semble désormais purement administratif.”

Des clubs européens en quête de solutions alternatives

La proposition divise. Le PSG aurait ainsi demandé la création d’une Ligue des champions B, “sans Lyon ni traumatismes”. Chelsea Women, de son côté, proposerait un tirage au sort des vainqueurs en cas de finale franco-britannique. Quant au FC Barcelone féminin, il envisage un boycott pacifique sous forme de yoga collectif à domicile.

Dans une tentative désespérée de pimenter la compétition, certains clubs adverses auraient même contacté l’OL pour suggérer la création d’un quota de rebondissements obligatoires : au moins un poteau, deux fautes grossières et une joueuse qui se trompe de but par match. Sans réponse à ce stade.

L’OL officiellement pas responsable, mais pas mécontent

Contacté par nos soins, un représentant fictif du club lyonnais a répondu sobrement : “Nous ne faisons que jouer au football. C’est pour les autres que c’est devenu une légende.” Selon lui, recevoir la Ligue des champions sans disputer le moindre match “poserait surtout un problème d’espace dans nos vitrines et de tendinite chez le responsable des trophées”.

En attendant, l’UEFA temporise, craignant que la remise d’un trophée à vie puisse susciter des vocations dangereuses dans d’autres disciplines. “On ne voudrait pas que Djokovic réclame la finale de Roland-Garros dès janvier, par précaution”, souffle un officiel inquiet.

Une chose est sûre : à défaut de suspense, la Ligue des champions féminine pourrait bien devenir un documentaire annuel sur le même sujet, avec les mêmes protagonistes, mais toujours plus de réalisme. Comme Netflix, en fait.

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