Titre principal : Netflix dévoile une série sur l’inventeur du streaming… en 1926, grâce à des bouteilles de whisky et un phonographe bricolé
Un pionnier oublié ressuscité à la demande algorithmique
Dans un mouvement qui fera probablement trembler l’Académie des Sciences et les abonnés de la formule Standard, Netflix vient d’annoncer une nouvelle série originale intitulée « Long Story Short: La Tournée de l’Histoire », une préquelle inattendue à une série imaginaire unanimement saluée par les critiques (de Netflix eux-mêmes).
Le synopsis ? L’ancêtre du protagoniste principal, un modeste réparateur de phonographes et distillateur amateur du nom d’Alfonse J. Thibodeaux, aurait inventé – sans le vouloir – le premier système de streaming clandestin en 1926, dans une cave humide du quartier de Hell’s Kitchen à New York, simplement en cherchant un moyen de diffuser les discours anti-Prohibition enregistrés sur disques vinyles tout en sirotant du whisky fait maison.
Interrogée sur les fondements historiques du récit, une source interne affirme : « C’est inspiré d’un manuscrit non publié retrouvé dans une cantine militaire. Il y avait dedans les mots ‘écouter sans bouger’ et ‘visionnage sans file d’attente’. On a foncé. »
Streaming par bouteilles interposées : un concept visionnaire
Le cœur de la série reposerait sur une technologie aussi improbable qu’incroyablement inutile : un bricolage d’époque combinant un phonographe inversé, des miroirs de barbier et une ancienne conduite d’égout centrale, permettant selon la légende d’envoyer « du son et des images floues » à cinq pâtés de maison – le tout à condition d’une pression d’alcool suffisante dans les canalisations.
« C’est ce qu’on appelle l’effet binge-gravitationnel », explique le professeur Théodore Pamplemuesse, spécialiste autoproclamé de la rétro-technologie appliquée et chroniqueur sur le site “Techno-Victorien”. « En associant huit gramophones et un tambourin cristallin improvisé, Thibodeaux voulait simplement écouter du jazz en toute discrétion. Il a inventé par erreur le binge-watching analogique. »
Chaque épisode de la série réimaginera donc la montée improbable de ce réseau underground qui offrait, selon les archives fictionnelles de la série, jusqu’à “deux heures de contenu rotatif” par nuit, diffusé en mono-direction symétrique grâce à des bouteilles de whisky gravées faisant office de serveurs nomades.
Un hommage à l’esprit de clandestinité – et au binge-watching involontaire
L’équipe de production promet un univers visuel “entre Mad Men et Les Visiteurs”, saupoudré d’un soupçon de propagande anti-sèche cheveux (le bruit étant confondu avec celui des premiers appareils synchronisateurs de son). La série inclura également des clins d’œil (assez littéraux) à des pionniers oubliés du numérique pré-numérique, comme une machine télégraphique capable de recommander une série en tapant les mots “tortue amour cave”.
Le personnage d’Alfonse J. Thibodeaux sera interprété par l’acteur oscarisé fictif Walter Beaumouillé, connu pour son rôle dans “Les 14 Minutes qui ont changé l’Autriche”, un téléfilm allemand improvisé en plan-séquence.
Une conférence académique pour crédibiliser l’impossible
Afin d’éviter toute accusation d’absurdité historique gratuite, Netflix a annoncé qu’un colloque international sur “Les origines oubliées du streaming collaboratif à vapeur” se tiendra en même temps que la sortie de la série. Parmi les intervenants annoncés : un gramophone connecté à Wi-Fi, une bouteille de bourbon âgée de 97 ans et un descendant présumé de Thibodeaux, lui-même archiviste dans un centre de données spécialisé dans les séries annulées avant l’épisode 3.
Le communiqué conclut sur cette citation du président de la production, Jean-Claude Poutrès : « Nous ne savons pas si tout ça est scientifiquement exact, mais nous avons déjà la bande-annonce en quatre langues et une adaptation en karaoké holographique. L’histoire appartient désormais à ceux qui la streament. »
La sortie est prévue “dès que possible, s’il pleut”.