L’UE oblige les influenceurs à mâcher un sandwich par vidéo pour lutter contre la maigreur excessive

L’UE invente le label « Trop Maigre Pour Être Vrai » pour lutter contre les influenceurs de la maigreur extrême

La nouvelle croisade nutritionnelle de Bruxelles

Face à l’essor préoccupant de la tendance « SkinnyTok » sur les réseaux sociaux, l’Union européenne a décidé de frapper fort — à défaut de frapper juste. Dans un communiqué publié ce matin depuis un Coffee-Breizh co-working de Bruxelles, la Commission européenne a dévoilé son nouveau label officieux : « Trop Maigre Pour Être Vrai ». Objectif affiché : avertir les spectateurs quand un influenceur dépasse un seuil critique de gracilité visuelle.

Ce label, qui sera apposé automatiquement sur toutes les vidéos dans lesquelles « l’influenceur ou l’objet filmé a l’air plus léger qu’un biscotte sans gluten », selon les termes du règlement 4587-B, sera accompagné d’un pictogramme représentant une silhouette transparente tentant de marcher contre le vent.

Des sandwichs pour la souveraineté nutritionnelle

Mais la mesure-phare du dispositif reste l’implémentation d’un filtre obligatoire sur les vidéos : tout influenceur soupçonné de promouvoir une esthétique trop filiforme devra apparaître avec un sandwich dans chaque main. « L’idée est simple : générer une impression subconsciente d’équilibre alimentaire, sans heurter directement les personnes concernées », a précisé Marie-Chantal Graussenberger, responsable adjointe adjointe à la Direction Générale de la Normalisation Visuelle et du Snacking Inclusif.

Les sandwiches, quant à eux, devront respecter des critères stricts définis dans le Cahier des Charges Européen pour la Démocratie Digestive : une ration minimale de 75 g de pain, au moins une protéine identifiable visuellement, et pas plus de 12 % de mayonnaise en volume. Les végétariens auront droit à une banane sur pain de seigle. « C’est une avancée historique pour le droit au grignotage égalitaire », se félicite Yann Gerbault, Vice-président de la Commission Sandwich Permanente.

Des experts inventés mais très confiants

Le Dr. Pierre-Gaspard Schnitzel, spécialiste en moralisation comportementale numérique à l’Université Libre de Strasbourg-du-Bas, voit dans cette mesure un tournant majeur. « Quand les institutions n’ont pas les moyens d’éduquer, elles tamponnent. Et quand elles tamponnent avec des sandwichs, on atteint un sommet d’efficacité simulée », explique-t-il. Selon lui, cette initiative devrait permettre une réduction immédiate des pixels de culpabilité, tout en augmentant le taux de glucides mentaux sur la plateforme.

Interrogée sur la possibilité d’étendre cette mesure à d’autres plateformes comme Instagram ou LinkedIn (« où les CEO qui courent le matin en parlent plus que leur business model »), la Commission s’est montrée ouverte, « à condition qu’il y ait un accord sur la présence d’un wrap numérique ou d’un pain pita certificatif ».

Une société mieux encadrée, mais surtout mieux garnie

Le label « Trop Maigre Pour Être Vrai » sera testé dès l’année prochaine dans cinq pays européens, dans le cadre du programme pilote Buffalo Mozzarella. Les premiers retours des citoyens testeurs sont encourageants : 62 % affirment qu’ils se sentent plus en sécurité quand quelqu’un leur parle d’estime de soi en mâchonnant un sandwich thon-emmental.

Rappelons toutefois l’essentiel : cette mesure ne vise pas les personnes souffrant de troubles alimentaires, mais plutôt l’approche absurde qu’adoptent parfois les grandes institutions face à des problèmes complexes. Comme le résume un mémo fuité de la Direction Générale du Snack Symbolique : « Quand on ne peut pas changer les algorithmes, ajoutons du pain. »

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