Ophuls tourne un film où il se rêve Napoléon pour mieux parler de lui

Titre principal proposé : L’étrange ultime projet d’un documentariste emblématique : un film autobiographique en mode Napoléon et monologue intérieur

Une dernière œuvre à la croisée des chemins entre mémoire et audace théâtrale

Dans un contexte où la mémoire collective semble plus fragile que jamais, le célèbre réalisateur de documentaires Marcel Ophuls, récemment décédé, aurait laissé derrière lui un dernier projet qui ne manquera pas de faire parler de lui. Selon nos sources proches de l’entourage artistique, ce projet inédit intitulé « Je suis un fanatique de l’individualisme : le making-of de ma propre modestie » se présente comme un film autobiographique totalement auto-commenté, où l’auteur se présente en costume de Napoléon, comme pour mieux souligner sa grandeur et sa solitude intérieure. La production, encore en cours de montage, serait à la croisée des chemins entre dénonciation introspective et performance de style, mêlant voix off, séquences de mise en scène personnelle et dialogues avec lui-même en costume impérial dans un décor évoquant la bataille de Waterloo. Ce qui pourrait apparaître comme une simple provocation artistique soulève surtout un grand débat sur la place de l’individualisme dans l’art documentaire contemporain, surtout quand l’artiste lui-même décide de se mettre en scène en incarnant l’empereur de l’Europe.

Un pastiche audacieux salué par certains, décrié par d’autres comme « trop napoléonien »

Selon un expert en arts visuels, ce projet atypique serait une réponse inattendue à la difficulté pour les documentaristes de renouveler leur image dans un monde saturé de vidéos virales. « C’est comme si Ophuls voulait rendre à l’histoire son aspect le plus absurde, tout en lui donnant une touche de grandeur et d’auto-flagellation, explique-t-il. Il s’agit d’un véritable caméléon de la narration, qui se déguise en souverain pour mieux parler de lui-même, un peu comme un monarque de pacotille qui aurait décidé de gouverner son propre narcissisme ». Certains témoins évoquent même une scène clé où l’artiste, en pleine prise de vue, s’écrie : « Je suis l’Histoire, je suis la mémoire, je suis Napoléon… et tout cela, je le filme ! » Les critiques divisent cependant : d’aucuns y voient une œuvre de génie décalé, tandis que d’autres la jugent « excessivement napoléonienne », prêtant à sourire en imaginant le réalisateur, en habits impériaux, commentant son œuvre avec un air d’autodérision à couper au couteau. Quoi qu’il en soit, il semble que cette dernière démarche confirme, une fois de plus, que l’histoire de l’art se joue souvent sur un fil entre le sérieux et l’absurde.

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