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Marseille lance un concours pour élire le plus beau rond-point de la ville
Marseille, ville mondialement connue pour ses calanques, son pastis, et sa Bonne Mère, décide enfin de mettre à l’honneur un autre joyau de son patrimoine : ses ronds-points. Oui, vous avez bien lu, après le célèbre concours de pétanque ou encore les compétitions culinaires autour de la bouillabaisse, la mairie a officiellement annoncé le lancement du tout premier « Grand Prix du Rond-Point marseillais ». Les habitants sont invités à voter pour leur carrefour favori, le tout dans une ambiance bon enfant, promesse d’un nouveau sujet de discorde bonhomme au comptoir du bar du quartier. Le rond-point des Caillols, celui de la Capelette ou, bien sûr, le mastodonte du Prado s’affrontent déjà dans les discussions
endiablées. Les jurés promettent que ni l’organisation chaotique ni le refus de céder la priorité au scooter ne pèseront dans la balance. Un des critères principaux de sélection semble être la manière improbable dont les Marseillais l’ont réinterprété à leur sauce méditerranéenne.
L’embouteillage artistique devient patrimoine culturel immatériel
Dans un revirement inattendu, la mairie de Marseille a également annoncé que les célèbres embouteillages de la rocade L2 deviendront une “installation artistique permanente”. Les artistes locaux ont été invités à s’inspirer du bruit des klaxons pour créer des symphonies et à étudier les mouvements aléatoires des voitures pour concevoir des performances dansées. « Le bouchon de 17 heures, c’est à Marseille ce que la baguette est à la France : une tradition qu’il faut chérir », s’exclame Martine, une Marseillaise qui rêve de voir ça à l’Unesco. Une idée surprenante qui suscite autant de sourires que d’énervements, mais qui rappelle à tous une vérité universelle : en Marseille comme ailleurs, l’art est partout, même dans vos rétroviseurs.
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