# Marseille lance une brigade anti-planète: interdiction des avocats dans les salades
La ville de Marseille a décidé de prendre le problème du changement climatique à bras-le-corps, ou plutôt à fourchette-lettuce. Dans une annonce fracassante, le maire a proclamé l’interdiction totale de tout avocat dans les plats servis en ville. Une mesure choc, visant à propulser la cité phocéenne au sommet du classement des villes écoresponsables.
## L’avocat, l’ennemi public numéro un à Marseille
« Ce fruit est une abomination écologique », a tonné un élu fier de sa trouvaille. L’importation d’avocats, surtout ceux destinés aux tartines millénials, est responsable d’énormes émissions de CO2. À Marseille, où le mot d’ordre est « consommer local, même si c’est uniquement de la tapenade », la décision a rapidement été adoptée. Les restaurateurs marseillais sont en train de revoir leurs cartes à toute vitesse, troquant l’avocat pour des olives et autres spécialités méditerranéennes. Certains testent déjà des toasts à la bouillabaisse.
## La Joliette se transforme en centre d’éducation écoresponsable
Pour accompagner cette initiative révolutionnaire, la ville prévoit d’ouvrir un centre éducatif didactique écoresponsable sur l’esplanade du Mucem. Une série d’ateliers avec des légendes locales de la cuisine marseillaise a été programmée, où l’on apprendra à cuisiner zéro déchet. Banane trop mûre ? Offrez-lui une deuxième vie dans un cake aux accents provençaux.
## Les Marseillais, partagés entre fierté et préoccupations pratiques
Alors que certains habitants se félicitent d’avancer vers une ville plus verte, d’autres s’inquiètent de l’impact sur les brunchs dominicaux. « Mon poke bowl sans avocat, c’est comme une bouillabaisse sans poissons ! », s’exclame un étudiant en colère. Rassurez-vous, la mairie prévoit des solutions de substitution, avec notamment l’arrivée imminente d’un « guacamole marseillais » à base de courgettes. L’idée, qui a d’abord suscité des moqueries, finit par conquérir petit à petit les cœurs.
## Vers une extension de la lutte écologique
Après cette première victoire contre les avocats, la municipalité planche déjà sur une série d’initiatives radicales. Parmi elles, l’interdiction des bouteilles plastiques sur les plages de la Pointe Rouge et même une taxe écologique sur… les tongs ! Marseille ne rigole plus avec l’écologie, même si les Marseillais, eux, trouveront toujours le moyen d’y mettre une pointe d’humour. Espérons juste qu’un jour, les cabanons seront eux aussi équipés de panneaux solaires. Tout n’est pas perdu pour la planète.
