# Un budget municipal annulé : Marseille découvre qu’il faut faire les comptes
Marseille, cette ville où le pastis coule à flot et où les cigales travaillent dur pour garder l’ambiance estivale, se trouve confrontée à une nouvelle secousse administrative. Après l’annonce de l’annulation probable du budget municipal de l’an dernier, les Marseillais oscillent entre stupeur et incrédulité. « Annuler le budget ? Pourquoi pas annuler la mer tant qu’on y est ? », s’indigne Josette, 65 ans, en dégustant son traditionnel aïoli sur le Vieux-Port.
## Des calculs un peu trop rapides ?
Selon des experts en mathématiques municipales (des gens qui savent additionner sans utiliser leurs doigts), il semblerait que des petites « irrégularités » se soient glissées dans le budget. On murmure même que certaines lignes auraient été clairement déconnectées de la réalité. Par exemple, une enveloppe budgétaire dédiée à l’entretien des piscines municipales aurait été majorée alors que tout Marseillais sait bien que le seul véritable bassin, c’est la Méditerranée.
## Une solution unique : le crowdfunding des Calanques
Face à la situation, les stratèges de la mairie envisagent une campagne de financement participatif innovante. « Pourquoi ne pas faire payer les touristes pour respirer l’air du Frioul ou admirer le coucher de soleil sur Notre-Dame-de-la-Garde ? », propose un adjoint au maire. Une idée qui enflamme les débats dans les cafés du Cours Julien, où on s’accorde au moins à dire que ça vaudrait toujours plus la peine que de rénover le stade – qui, lui, n’a jamais manqué d’être financé.
## Top départ pour Marseille Monopoly
Dans un élan de créativité, les élus locaux envisagent d’intégrer la gestion du budget municipal dans un jeu géant de Monopoly grandeur nature. Les habitants pourraient directement tenter d’acheter des rues de Marseille pour redresser les finances publiques. Quartiers Nord à 10 euros ou Prado à 1 000 euros, à chacun son investissement. Une colonne corinthienne non utilisée à la Mairie a été recyclée pour fabriquer un dé à lancer depuis le sommet de la Tour CMA CGM.
D’ici là, l’annulation du budget reste suspendue à une décision du tribunal. Mais une chose est sûre : à Marseille, même quand les chiffres ne collent pas, l’essentiel est de garder le cap. Et que le pastis ne manque jamais.
