« Marseille en Ruines : Quand les Habitants sont Accusés d’Être Trop Lourds »

# Effondrement imminent à Marseille : les habitants poursuivis pour « usage abusif de gravité »

Dans une nouvelle qui pourrait presque donner envie de rire, si ce n’était pas aussi tragiquement marseillais, des occupants d’un immeuble en ruine de la rue des Feuillants sont traînés devant la justice par leur propriétaire. L’accusation ? « Usage abusif de gravité », une charge juridique révolutionnaire que le barreau marseillais découvre en même temps que nous.

## L’art de vivre marseillais, façon puzzle

Dans cet immeuble décrépit du quartier de Noailles, qualifié par certains experts immobiliers du Vieux-Port comme « une ruine avec vue imprenable sur le danger », les locataires vivaient une existence paisible, rythmée par le bruit de la plomberie qui remonte et des carreaux qui descendent. « On aimait bien l’ambiance, c’était rustique mais ça avait son charme », explique Marcel, un habitant. Mais voilà, le propriétaire affirme que « l’usage quotidien des murs et plafonds par les résidents a clairement accéléré le processus naturel d’effondrement ». En d’autres termes, c’était leur faute : ils vivaient là, tout simplement.

## Quand le propriétaire réinvente la fiscalité immobilière

C’est donc avec une audace étonnante que ce bailleur visionnaire a décidé de les attaquer en justice. « Je leur loue un espace pour respirer, pas pour s’adosser à mes murs ! Ils s’effondrent, bien sûr que ça m’arrange pas. Vous savez ce que coûte une mise en conformité, à ce jour ? Nous sommes des entrepreneurs, pas des philanthropes ! », aurait déclaré ce Saint-Exupéry du logement social.

## Une ville déjà habituée aux miracles !

Les réactions des Marseillais ne se sont pas fait attendre. « De toute façon, à Marseille, si ce n’est pas les immeubles qui s’écroulent, c’est la patience », ironise Josette, une habitante du Cours Julien. Une levée de fonds aurait même été suggérée pour restaurer l’immeuble, mais celle-ci a rapidement été détournée en pot commun pour la Fête de la Châtaigne sur la Canebière.

En attendant, les habitants se battent. « Je ne veux pas quitter Marseille, moi ! », confie Fabrice, un autre occupant, « et puis, ici, au moins, je sais que si le toit me tombe dessus, c’est un caillou du coin et pas un béton d’importation ! ».

La justice tranchera bientôt cette affaire pour le moins rocambolesque. Dans le même temps, la ville continue à jongler entre rénovations urgentes et l’ouverture inattendue de nouvelles grottes urbaines à l’architecture accidentelle. À Noailles, comme ailleurs, tout est question d’équilibre : celui des bâtisses, mais aussi des esprits. Marseille, toujours haut perchée sur le fil de l’ironie et du destin.

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