« Marseille : la Fraude dans les Transports, un Sport Local Plein d’Humour et de Créativité »

# Marseille : la fraude dans les transports érigée en sport régional

## Un Marseillais sur trois, champion de la validation oubliée

Qui aurait cru que Marseille, en plus de ses calanques et de sa bouillabaisse, deviendrait la capitale européenne de la fraude ? Selon des statistiques très fiables (mais un peu inquiétantes), un voyageur sur trois aurait opté pour la technique ancestrale de « la porte qui s’ouvre toute seule ». Ici, c’est plus qu’un simple oubli de ticket, c’est une tradition, un art de vivre ! Certains s’enorgueillissent même de n’avoir jamais validé leur carte, créant une nouvelle forme de storytelling marseillais, juste après « le poisson gros comme un bateau ».

## Le ticket RTM, une espèce protégée

Les contrôleurs de la RTM sont aujourd’hui confrontés à un phénomène qu’ils décrivent comme « du jamais-vu, même au Vieux Port un jour de mistral ». Ils parlent de voyageurs plus agiles que des buteurs de l’OM, sautant les barrières avec une élégance digne d’un danseur de hip-hop sur le cours Julien. Quant aux tickets de transport valides, ils sont devenus aussi rares qu’une place de parking gratuite à Saint-Victor.

Cependant, la RTM garde espoir et envisage d’organiser des « Journées de la Validation » pour sensibiliser à l’importance de ces petits bouts de papier si souvent ignorés. Avec en prime, des t-shirts « J’ai validé, et toi ? ».

## Un futur olympique pour la fraude ?

Face à cette créativité marseillaise, certains réclament que cette discipline soit inscrite aux Jeux Olympiques. « À Paris 2024, on sera imbattables ! », déclare Michel, un habitué de la ligne 2 qui a réussi à passer trois ans sans jamais croiser un contrôleur. Et pourquoi pas imaginer un podium local où les médailles seraient remplacées par des carnets de tickets oblitérés, symbole ultime de la victoire ?

En attendant la prochaine réforme des transports ou une descente massive de contrôleurs, les Marseillais continuent de porter haut l’étendard de la débrouille. Le tout, bien sûr, avec un grand sourire et un accent qui, lui, ne fraude jamais.

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