Marseille frappe un grand coup : le Narco-Tour est né
Une nouvelle attraction au cœur de la cité phocéenne
La ville de Marseille franchit un cap inattendu en inaugurant son tout premier « Narco-Tour », un circuit touristique qui propose aux visiteurs de plonger dans l’histoire très locale des points de deal disséminés entre le Vieux-Port et la Canebière. Au programme, audioguides immersifs détaillant l’évolution du marché clandestin, anecdotes croustillantes sur la rivalité entre trafiquants et, en exclusivité, une balade guidée au pas de course pour échapper aux scooters furtifs qui peuplent la zone. Si l’initiative se veut « culturelle » et « pédagogique », elle intrigue déjà les curieux autant qu’elle agace les riverains, fatigués de voir leur quartier se transformer en vitrine involontaire de la contrebande. Les organisateurs insistent néanmoins sur le fait que tout est « sous contrôle », grâce à un système de vigiles surentraînés et de navettes blindées, afin que chaque visiteur reparte sain et sauf… et avec quelques souvenirs insolites en poche.
Experts enthousiastes et habitants perplexes
« Nous voulons valoriser le patrimoine urbain et relancer la fréquentation touristique », explique ainsi le sociologue autoproclamé Stéphane Pasquin, chargé d’évaluer l’impact du Narco-Tour sur l’économie locale. « Cette démarche, c’est un peu comme déguster un pastis en pleine tempête : déroutant, mais inoubliable ! » Sur le terrain, certains vacanciers s’enthousiasment déjà à l’idée de parcourir ce circuit unique, pellicule au bout de l’objectif et oreille attentive aux récits édifiants des guides. Les riverains n’affichent cependant pas le même enthousiasme : « Si ça peut faire venir des touristes et leur montrer l’ampleur du problème, pourquoi pas », confie un commerçant du centre-ville, « mais on aimerait surtout que cette attraction ne devienne pas un simple spectacle morbide. » Malgré ces réserves, la municipalité se félicite d’avoir trouvé une nouvelle façon de marier sensations fortes et attrait du folklore local, dans l’espoir avoué de redorer – ou du moins de pimenter – l’image de la cité phocéenne.