Marwa et Vincent annoncent (encore) leur grand retour : l’État veut encadrer les réconciliations
La photo qui a tout relancé
C’était un mercredi comme un autre dans un centre commercial de banlieue, jusqu’à ce qu’une story Instagram déclenche un séisme émotionnel sur l’ensemble du territoire numérique : Marwa et Vincent, anciens partenaires de téléréalité et champions du « Je t’aime moi non plus » audiovisuel, ont été aperçus main dans la main dans le rayon surgelés.
Le cliché, flou mais formel, a aussitôt été analysé par les plus sérieux experts en couples instables sur TikTok, confirmant : « C’est reparti. »
Il faut dire que leur dernière rupture avait donné naissance à trois podcasts, six placements de produits et un live de 2h18 sur Twitch. Leur réconciliation, selon certains analystes, rapportera probablement plus que le PIB du Liechtenstein.
De nombreux fans y voient un miracle (ou un teaser). D’autres, plus cyniques, soupçonnent un reboot marketing. « Ce sont les Avengers de la rupture. On sait jamais s’ils vont détruire l’univers ou se faire un brunch », commente une abonnée lucide.
Un ministère pour réguler les élans du cœur
Alerté par cet énième retournement de situation médiatique, le gouvernement a réagi : hier, le tout nouveau « Secrétariat d’État aux Flirts et Bisbilles » a été officiellement présenté en conférence de presse (tenue à moitié en afterwork, en partenariat avec une marque de mojitos sans alcool).
La mission annoncée est claire : « instaurer une stabilité affective minimale dans les écosystèmes numériques perturbés », selon les mots du ministre ou du stagiaire — nous ne savons plus, ils portaient tous un hoodie avec un cœur brisé dessus.
Ce secrétariat proposera prochainement un « Code Civil des Influences Amoureuses », dont une première ébauche a fuité sur Facebook (version PDF*, filigrane « NDA » toujours visible). Parmi les mesures envisagées :
– Un délai de rétractation obligatoire de 14 jours après chaque rupture médiatisée.
– Un « permis de recoucher avec son ex », à renouveler chaque semestre.
– L’obligation de publier un tableau comparatif (avant/après) en cas de réconciliation, afin de rassurer les followers confus.
– Une “Taxe sur les ex toxiques” calculée en fonction du nombre de stories passives-agressives postées entre minuit et 3h du matin.
Les plateformes dans la tourmente
Face à cette surcharge émotionnelle chronique, les réseaux sociaux envisagent également des restrictions. Meta teste déjà un filtre « rupture certifiée », tandis que Snapchat songerait à limiter à trois réconciliations par trimestre, sauf si l’internaute dispose d’un statut de « relation instable prioritaire » (RIP).
En parallèle, un partenariat public-privé est en discussion pour lancer « Reconcilia », une application nationale qui validera administrativement les retrouvailles amoureuses. Un QR code sera requis pour chaque câlin viral.
« On ne peut pas continuer à subir 12 reconversions amoureuses par semaine », soupire une modératrice d’Instagram. « À ce rythme, il faudra bientôt du personnel soignant émotionnel pour chaque couple d’influenceurs. »
L’amour, bientôt une notion encadrée par décret ?
Marwa et Vincent, quant à eux, n’ont fait aucun commentaire officiel, sauf pour liker mutuellement leurs dernières publications. Leur agence de communication annonce néanmoins qu’un shooting photo intitulé « Le bonheur, acte 7 » est en cours de préparation, avec une ligne de vêtements assortie.
Le gouvernement promet, de son côté, une réforme « humaine mais ferme ». L’amour est libre, certes, mais dans les limites de la République numérique.
La prochaine étape ? Un référendum sur le statut fiscal des câlins sponsorisés.
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