Google Arts & Culture présente l’IA qui redessine la Joconde pour la génération Instagram
Une révolution attendue pour l’art numérique
Google Arts & Culture vient de dévoiler sa toute nouvelle intelligence artificielle, censée permettre à chacun de retoucher les plus grands chefs-d’œuvre de l’histoire avec un simple clic. Au centre de cette innovation se trouve la Joconde, transformée en « influenceuse » prête à séduire de nouveaux publics. Selon les porte-paroles du projet, cette IA propose de “corriger” l’illustre tableau de Léonard de Vinci en ajustant le sourire jugé trop discret, en lui rajoutant des sourcils soigneusement dessinés et en appliquant un filtre « Valencia » qui, paraît-il, “réchauffe l’atmosphère et fait ressortir le glow naturel du teint”. L’objectif affiché par Google : démocratiser l’accès à l’art en le remaniant au goût de notre époque, quitte à dérouter les puristes.
Vers un nouveau standard culturel ?
Pour les concepteurs, cette prouesse technologique représente avant tout un moyen ludique de renouer avec le patrimoine culturel. “Nous sommes convaincus que l’art doit vivre avec son temps”, affirme un soi-disant conservateur du Louvre, se présentant sous le nom de « Professeur Luminet ». Selon lui, l’absence de sourcils et le sourire énigmatique de la Mona Lisa manquaient cruellement de modernité. Il ajoute que grâce à ce nouveau processus, “la beauté intemporelle peut enfin gagner des ‘likes’ à sa juste valeur.” Les critiques, quant à eux, soulignent la dérive possible de ce genre d’outil, craignant un effet boule de neige : demain, verra-t-on le Penseur de Rodin équipé d’une casquette et d’un selfie-stick ? Google, toujours à la pointe de la tendance, n’a pas encore démenti.
