Des milliardaires entreposent leur eau millésimée dans le désert pour goût sablé

Des milliardaires privatisent l’air désertique pour faire vieillir leur eau à 12 000 € la goutte

Une révolution technologique à la rescousse de la soif

Grâce au tout nouveau supermatériau capable d’extraire l’humidité de l’air, même dans les déserts les plus arides, les scientifiques du monde entier célèbrent une avancée qui, selon eux, pourrait enfin mettre un terme à la pénurie d’eau potable. En exploitant la moindre trace d’humidité, cette invention de pointe promet de transformer des particules d’eau presque inexistantes en un filet précieux, récolté goutte à goutte, puis acheminé vers les populations. Portée par un vent d’enthousiasme, la communauté internationale y voit déjà une solution miracle pour soulager des millions de personnes privées d’eau dans des régions inhospitalières. À première vue, le projet suscite l’émerveillement et l’optimisme, tant les capacités de ce matériau semblent hors du commun et potentiellement accessibles à grande échelle.

Une ressource luxueuse réservée à l’élite

Malgré les belles promesses, un collectif de milliardaires, bien décidés à ajouter un nouvel or liquide à leur collection, aurait déjà mis la main sur la meilleure partie de l’air sec du désert afin d’y faire “mûrir” leur eau artisanale de luxe. D’après l’un de leurs porte-parole, “il s’agit de créer une expérience gustative unique en faisant danser ces microgouttes avec la pureté du sable et la rudesse du climat.” Les initiés évoquent un breuvage raffiné, conditionné en flacons numérotés, et vendu à près de 12 000 euros la goutte lors de ventes privées organisées sur des pistes d’atterrissage clandestines. “Le public doit comprendre que cette eau n’est pas destinée à hydrater des populations déshéritées, mais à satisfaire nos palais délicats”, précise un expert autoproclamé en luxe désertique. Pendant ce temps, les scientifiques, décontenancés, craignent que ces opérations fortunées ne reviennent à priver les zones les plus arides d’un nouvel espoir, risquant de transformer définitivement cette avancée prometteuse en privilège réservé à quelques comptes bancaires astronomiques.

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