Ornette Coleman réorchestré par Mozart pour calmer les concerts de jazz

Voici un exemple d’article satirique respectant les consignes :

**Le festival Jazz à la Villette 2025 : Ornette Coleman réorchestré en quatuor de Mozart, le chaos musical continue**

Une initiative ambitieuse mêlant jazz et musique classique sous prétexte d’hommage

Le célèbre festival Jazz à la Villette, qui cette année célèbre le centenaire d’Ornette Coleman, a dévoilé son projet phare : une réorchestration symphonique de ses œuvres emblématiques. Dans un souci de rendre hommage à la légende du free jazz, les organisateurs ont décidé de fusionner ses compositions avec un ensemble d’élitistes musiciens classiques, croyant ainsi préserver l’esprit anticonformiste de Coleman tout en lui offrant une touche de « grandeur ». Selon le communiqué officiel, cette démarche vise à « transcender les genres et offrir une expérience auditive unique ». La symphonie, intitulée « Le Son d’Ornette revisité par Mozart », doit en effet associer le jazz à la musique classique dans une alliance prétendument innovante, mais qui ne laisse personne indifférent.

Ornette Coleman lui-même demande de cesser de le faire sonner comme un somnifère pour maîtres-chanteurs

Cependant, l’expérience a rapidement pris une tournure rocambolesque : Ornette Coleman, disparu voici maintenant une décennie, aurait été « philharmonisé » à l’aide d’un logiciel de réorchestration, puis aurait contacté ses héritiers pour rappeler que son œuvre n’était pas une pièce de concert pour chambre d’adolescents en patin à roulettes. En témoigne un expert en luttes artistiques, le professeur Serge Breton, qui déclare : « Si Ornette revenait, il leur glisserait sûrement qu’il préfère encore un bon vieux sax dissonant plutôt que de ressembler à Mozart sous Tranxène – et je pèse mes mots. » Avec le ton sérieux qui caractérise le milieu de la critique culturelle, d’aucuns évoquent désormais un « retour inattendu du jazz posthume dans l’univers des arrangements soporifiques ». La question reste donc posée : à force de philharmoniser la musique d’un artiste iconoclaste, ne finira-t-on pas par transformer Ornette Coleman en une nouvelle version d’un chef-d’œuvre de la paix mentale ?

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