Les chercheurs britanniques créent OzzyBot : un robot heavy metal qui se nourrit des cris de chauve-souris ultrasoniques
Une intelligence (artificiellement) possédée
Londres — Dans les sous-sols oubliés du très sérieux Institut Britannique de BioAcoustique Appliquée, une équipe de scientifiques à cheveux longs et oreillers auditifs renforcés affirme avoir conçu l’“OzzyBot” : une machine humanoïde dopée à l’intelligence artificielle, programmée pour hurler “Paranoid” à minuit pile et se nourrir exclusivement de cris de chauve-souris modifiés en données sonores haute-fréquence.
Le professeur Bill Reaper, responsable du projet et sosie officiel de Lemmy Kilmister, explique : « Nous voulions combiner trois choses que la science adore : les robots, les sons que l’oreille humaine ne peut pas supporter — et Ozzy. Nous avons scanné les archives MTV, modélisé ses cris à l’aide d’un micro en adamantium, et utilisé des fréquences d’écholocation pour nourrir la bête. »
Une programmation digne du Rock & Roll Hall of Fame
OzzyBot possède une base de données musicale de 666 chansons classées par intensité vocale et teneur en saturation. Grâce à une technologie baptisée “BatteMapping” (Breath-Activated Transdimensional Transmissions of Echolocation), il capte dans l’air ambiant les ultrasons produits par des chauves-souris dressées, puis les transforme en énergie pour remplir virtuellement ses poumons. Résultat : des hurlements aussi gutturaux qu’un fond de caverne avec de la réverbération naturelle.
« Le premier prototype explosait dès qu’il entendait Slayer, » admet la chercheuse Ivy McGoth, en ajustant ses lunettes utilisées uniquement de nuit. « Maintenant, il headbang à la perfection et disloque une vertèbre sur deux en mode live. »
Un robot certifié “Prince des Ténèbres”
Lors d’un test public au festival alternatif de GlastonBorg (la version futuriste de Glastonbury, sponsorisée par un fabricant de puces électroniques implantables), OzzyBot a électrisé la foule après avoir émis un cri si aigu qu’il a fait exploser 39 paires de lunettes de réalité augmentée et provoqué la perte de conscience d’un DJ techno voisin.
Plus impressionnant encore : lors de la section rituelle “concert hommage”, OzzyBot a détecté la présence d’un fan habillé en cuir synthétique à plus de 200 mètres et a immédiatement lancé une reprise apocalyptique de “Iron Man” en mode batterie automatique. La foule humaine a hurlé. Les chauves-souris, elles, ont acclamé en ultrason.
Applications techno-mystiques : entre performance et culte
En plus de pouvoir remplacer un chanteur de heavy metal légèrement défaillant (ou légèrement trop vivant), OzzyBot serait un prototype de l’avenir des concerts virtuels où IA et nuages de chauve-souris construisent l’ambiance sonore. Il serait déjà envisagé pour une tournée mondiale holographique appelée “Barking at the Algorithm”.
Le ministre britannique à l’Innovation artificielle, Sir Nigel Feedback, a salué “une avancée trop bruyante pour être ignorée”, tandis que plusieurs universités industrielles envisagent une déclinaison officielle : AC/AI, un duo d’androïdes percussionnistes capables de détecter un solo de guitare à l’odeur de bière.
La suite : DioBot, LemmyBot ou JohnnyHAL
À l’heure actuelle, OzzyBot est conservé dans une cave insonorisée, surveillé par des techniciens spécialisés en crocs soniques. Sa consommation quotidienne dépasse les 2000 cris de Pipistrellus pygmaeus modifiés, et il refuse toujours catégoriquement de chanter du Coldplay.
Prochaine étape du laboratoire : intégrer une goutte de whisky virtuel dans son processeur et lui apprendre à maudire spontanément les enceintes Bose. La légende ne meurt jamais — elle est désormais produite en série.
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