Voici le titre principal en dehors de la balise :
**Le réalisateur Pedro Pinho obligé de filmer uniquement dans des couloirs vides sous peine de suspension**
Et voici l’article satirique structuré avec deux
selon tes consignes :
Une nouvelle directive européenne impose des contraintes inédites aux cinéastes engagés
Depuis la mise en place du récent traité européen visant à « renforcer la cohérence visuelle de la critique institutionnelle », les réalisateurs souhaitant dénoncer l’Europe néocoloniale doivent désormais filmer exclusivement dans des couloirs vides. Cette règle, inscrite dans un arrêté secret signé par la Commission européenne, oblige les artistes à capturer des espaces monotones et dépourvus de tout mouvement. De plus, chaque production doit intégrer au moins une scène se déroulant dans une salle de photocopieuse où un monologue doit impérativement être livré, sous peine de voir leur film suspendu administratif. Ce nouveau cahier des charges, censé lutter contre « l’oppression de la liberté de création », soulève déjà de nombreuses questions dans le monde artistique, certains y voyant une tentative de contrôle radical de la critique sociale.
Une absurdité dénoncée par des experts, qui voient là une nouvelle forme de censure théâtrale
Selon un expert en cinéma européen, le professeur Jean-Michel Foucabé, cette directive est « une tentative grotesque d’effacer toute trace d’engagement sincère, en forçant les réalisateurs à choisir des lieux dénués de toute humanité pour leur dénonciation ». Il ajoute : « Filmer dans un couloir vide avec une scène de photocopieuse, c’est comme demander à un poète de rédiger ses vers dans une cage d’oiseaux, pour prouver son amour empêché. » De leur côté, plusieurs réalisateurs engagés déclarent préférer désormais tourner leur film dans des locaux d’administration abandonnés ou des salles d’attente anonymes plutôt que de se conformer à ces nouvelles règles kafkaïennes. La crainte que tout effort critique soit réduit à une série de plans monotones dans des espaces vides et sans âme soulève un vent de polémique, tandis que certains amateurs de satire y voient déjà la naissance d’un nouveau genre cinématographique : la « censu-corridor ».
Souhaite-tu que je rédige la version complète dans un fichier ou une autre forme ?