Titre principal : L’équipe de France de basket aligne ses U16 à l’Euro 2025 : les pros préfèrent Roland-Garros, Ibiza… ou Netflix
Privée de stars, la Fédération française confie l’équipe nationale à des ados en jogging fluo
Dans un rebondissement que même les scénaristes de Plus Belle la Vie n’auraient pas osé imaginer, la Fédération Française de Basket a annoncé que la sélection masculine pour l’Euro 2025 serait composée… de joueurs de moins de 16 ans. Motif officiel : « indisponibilité généralisée des cadres professionnels ». En coulisses, certains évoquent une “grève des mollets”, d’autres des abonnements non résiliables à Roland-Garros ou à une Villa All Inclusive à Ibiza.
La décision a été prise dans l’urgence, suite à un scramble de dernière minute au siège de la FFBB, où des noms de collégiens licenciés dans diverses structures régionales ont été tirés au sort depuis un sac de sport oublié dans un gymnase de Limoges. Les heureux élus ont été contactés via Snap et installés dans un bus sans clim direction Clairefontaine — faute d’infrastructure disponible à l’INSEP occupée par un stage de zumba.
Un communiqué assure que ces jeunes joueurs, « pleins d’allant et de désorientation tactique », sont « prêts à apprendre sur le tas, voire sur le parquet ». Ils ont été formés en express par un ancien coach communautaire reconverti dans l’animation périscolaire, qui leur aurait “expliqué la défense en zone pendant qu’ils tentaient de scanner une carte Croq’Kebab dans la machine à musculation”.
Une entrée dans l’histoire… par la trappe de service
Pour préparer leur premier match contre l’Allemagne (qui aligne, elle, cinq professionnels NBA et deux cyborgs de Düsseldorf), les Bleuets se sont entraînés sur un terrain peint à la bombe dans le parking d’un Intermarché à Brive-la-Gaillarde. Aucun ballon réglementaire n’étant disponible, les premières séquences tactiques ont été réalisées avec une pastèque.
Le sélectionneur improvisé, Bernard-Lionel Vabre, alias « Coach Nounours » (“c’est mon pseudo sur Twitch”, précise-t-il), se montre optimiste : « À cet âge-là, ils ne savent pas qu’ils ne peuvent pas battre des adultes de deux mètres dix. C’est leur force. Et leur faiblesse. Mais surtout leur force. Ou peut-être l’inverse. »
Interrogé à propos de ce choix curieux, le Professeur Jean-Michel Picard, de l’institut fictif « Insee-Sport et Hasards Sportifs » explique : « C’est une stratégie de rupture. Quand on n’a ni expérience, ni physique, ni coordination, il reste l’élément de surprise. Et la génuflexion défensive, bien sûr. »
Leur premier match, prévu contre la Croatie U20 par erreur de planning, a été annulé quand les jeunes Français se sont égarés dans les vestiaires, pensant affronter une troupe de danse contemporaine venue répéter le Lac des Cygnes.
Réactions : entre fou rire et syndrome post-traumatique
Sur les réseaux sociaux, les réactions ont été contrastées. Certains parlent d’un geste fort “pour redonner sa chance à la jeunesse”, d’autres évoquent un geste très fort “pour ruiner les chances de la France en huit minutes chrono.”
Tony Parker, surpris à l’aéroport d’Ibiza en train de signer un ballon pour un fan en tongs, aurait déclaré : « Ce n’est pas exactement comme ça que j’ai commencé, mais j’aime l’audace. Et puis, il faut bien que quelqu’un m’humilie mes records. »
Pendant ce temps, les jeunes Bleuets savourent leur nouveau statut : « On a eu un maillot floqué avec notre prénom et une gourde offerte. Bon, elle fuit un peu. Mais elle est bleue. »
La Fédération se veut rassurante : « Au pire, si on perd tous les matchs, on les vendra à Netflix comme série inspirational. Titre provisoire : “Dehors les grands, les collégiens arrivent”. »
À suivre : la préparation mentale via Mario Kart et le jeu de jambes inspiré du dab. La France est prête. Enfin, “prête” est un bien grand mot. Disons… habillée.