Marseille – Une famille du quartier de la Belle de Mai a décidé de faire preuve d’une créativité hors normes face à l’augmentation du coût de la vie. Leur solution ? Transformer leur T3 en bergerie pour accueillir des chèvres, devenues des stars locales.
"On n’a pas de gazon, mais on a des idées !"
Interrogé sur leur initiative audacieuse, Jean-Luc, père de famille et supporter inconditionnel de l’OM, explique : « On voulait une solution écologique et économique. Une tondeuse, c’est cher, et ça pollue. Les chèvres, elles, bossent gratis, elles mangent tout, et elles font même du lait. Même pas besoin de descendre les poubelles, elles s’occupent des épluchures ! »
Problème : leur T3 au deuxième étage ne dispose pas de jardin. Qu’à cela ne tienne, les chèvres – prénommées Fanny, Minot, et Pagnol – gambadent joyeusement entre le salon et la cuisine. Les voisins, eux, ne sont pas tous du même avis, surtout depuis que Fanny a pris l’habitude de bêler à chaque but marqué par l’OM.
Une idée qui divise la copropriété
Le syndic de l’immeuble, alerté par des plaintes concernant des bruits de sabots et une odeur « inhabituelle », a tenté de convaincre la famille de se séparer de leurs nouvelles colocataires. « C’est une honte ! » s’indigne Mme Michu, voisine du dessous. « Un jour, j’ai retrouvé une chèvre sur mon balcon ! » La famille, de son côté, assure que Minot n’a jamais quitté l’appartement. « C’est sûrement un pigeon costumé en chèvre, Marseille, ça vole haut des fois ! », plaisante Jean-Luc.
Succès sur les réseaux sociaux
Malgré les tensions, les chèvres ont conquis le cœur des Marseillais. Une vidéo de Pagnol dévorant une pizza surgelée a fait le buzz sur TikTok, atteignant un million de vues en moins de 24 heures. La mairie a même proposé à la famille de participer à un projet pilote de tonte écologique pour les espaces verts de la ville. « On n’a pas de pelouse, mais des idées ! » conclut fièrement Jean-Luc.
Avec ou sans gazon, une chose est sûre : ces chèvres marseillaises ont réussi à donner un nouveau sens à la « vie de quartier ».