« Quand le Vieux-Port devient le théâtre des pirates : Nicolas Burlaud et son film révèlent le vrai visage de Marseille »

# Marseille : un collectif de pirates met le Vieux-Port en ébullition avec un film underground

## Le chef pirate Nicolas Burlaud met les voiles sur la Canebière

On pensait avoir tout vu à Marseille : une sardine bouchant le Vieux-Port, des supporters de l’OM communiant sous un orage de fumigènes, ou encore une « ligne droite » pleine de virages au Roucas Blanc. Mais cette fois-ci, c’est le réalisateur Nicolas Burlaud qui fait sensation, armé de sa caméra et du collectif Primitivi, avec un film. Attention, pas un film sur Pagnol ou la pétanque : un film sur les luttes sociales, le vrai Marseille.

Depuis plusieurs jours, un vent de panique souffle sur La Plaine, entre deux parties de mölkky. Certains craignent que les projections du collectif attirent des hordes de spectateurs équipés de masques de pirate et de bouteilles d’Antésite (on vous rassure, le pastis reste roi). Les commerçants des terrasses voisines, eux, espèrent des ventes record de socca à emporter.

## Des affiches clandestines envahissent le Panier

Le mot d’ordre se répand comme une volute de chichon au Cours Julien : des affiches mystérieuses enserrent les murs du Panier. Leur message sibyllin clame « Le vrai Marseille : à voir avant qu’il se gentrifie ». Les anciens du quartier, un brin inquiets, craignent d’être sous les projecteurs : « Et si on filmait ma recette secrète de panisses ? Faut pas déconner, hein », grogne Yvette, doyenne auto-proclamée de la rue des Moulins.

En revanche, les nouveaux habitants, séduits par des appartements fraîchement rénovés avec « vue partielle mer », tentent de se rendre incognito aux projections. Selon des témoins, un habitant serait venu déguisé en sardine pour rester incognito – la perruque mauve ayant néanmoins trahi ses intentions.

## Du film militant à la chasse au trésor

En bon capitaine du vaisseau artistique, Nicolas Burlaud ne recule devant aucune innovation. Pour les Marseillais prêts à larguer les amarres de la routine, il aurait annoncé une chasse au trésor thématique organisée après les projections. Premier indice : « Cherchez du côté de la sardine géante qui flotte au-delà du Frioul. » Depuis cette annonce, les offices de tourisme reçoivent des appels de touristes prêts à traverser la France pour y participer.

Mais alors que les passions s’enflamment autour du projet, Nicolas Burlaud reste stoïque, selon ses propres termes : « Ceci n’est qu’un film, pas une opération de déminage dans le Lacydon. » On salue toutefois la preuve irréfutable que Marseille, encore une fois, ne fait rien comme tout le monde.

Nicolas, s’il te plaît, ne perds pas ta boussole et continue de capter ce Marseille hors des clichés, celui que les GPS et les cartes postales ne montrent jamais. Après tout, on sait tous : chez nous, ce n’est pas le Vieux-Port qui compte, c’est les recoins de l’Estaque, les marches surchauffées de Noailles et les rumeurs échappées d’une partie de carte à Belsunce. Pirates ou pas, à Marseille, le cinéma, ça se vit aussi rue par rue.

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