François Bayrou lance la première tombola nationale pour financer la réforme du goudron citoyen

François Bayrou lance une tombola nationale pour relancer l’économie : premier prix, le financement d’une mesure controversée

Un tirage au sort pour choisir le destin budgétaire de la France

Dans un élan d’innovation économique teinté d’un soupçon désespéré de créativité, François Bayrou, Haut-Commissaire au Plan — dont les apparitions sont devenues aussi rares que les croissances annuelles à deux chiffres — a dévoilé une initiative audacieuse : une tombola nationale pour financer les grandes orientations économiques du pays.

L’événement, baptisé « Eurojackpot du Redressement », propose aux citoyens de participer à hauteur de 10 € par ticket, avec à la clé la possibilité unique de soutenir personnellement une mesure du plan économique. Le gagnant du gros lot ne recevra pas une somme d’argent, mais mieux encore : l’honneur de financer, à titre symbolique, la réforme sur laquelle repose l’avenir incertain du pays. « Chaque euro peut devenir un pilier de la politique nationale », a déclaré Bayrou, visiblement ému, devant un tableau Excel projeté à l’envers.

Le tirage au sort sera retransmis sur France 5 en deuxième partie de soirée, juste après un documentaire sur le taux d’endettement des collectivités locales. Le suspense promet d’être haletant.

Exemples de gains : du concret, du local et un peu de goudron

Le Ministère de l’Économie a tenu à rassurer les sceptiques en révélant la liste des lots secondaires, soigneusement étudiés pour conjuguer glamour fiscal et proximité citoyenne :

– 2e prix : la prise en charge de l’entretien d’un lampadaire communautaire en Corrèze.
– 3e prix : adoption temporaire d’une route départementale (avec option de baptême à votre nom).
– Prix spécial du Jury : un bon d’achat utilisable exclusivement à la cafétéria de Bercy, valable tous les mardis impairs.

« On parle d’engagement citoyen, pas simplement d’impôts, nuance », a insisté Bruno Le Maire, visiblement inspiré par un séjour en camping participatif à Helsinki.

Un expert imaginaire donne sa bénédiction : de la ludification budgétaire assumée

Interrogé par notre rédaction, le Professeur Jacques Morne — économiste fictif et pionnier du financement participatif gouvernemental — applaudit l’initiative : « En transposant la logique du loto à celle du redressement national, on augmente considérablement l’adhésion des masses. Quand une réforme devient un jeu, même l’austérité semble sympathique. »

Il précise toutefois : « Le seul risque, c’est que le gagnant exige que sa mesure inclue un toboggan fiscal ou une mascotte en mousse. Mais après tout, c’est ça aussi la démocratie participative. »

Réactions populaires : entre excitation et perplexité patriotique

Dans les rues, les réactions oscillent entre euphorie civique et circonspection hébétée. « J’ai pris trois tickets, on ne sait jamais. Si je gagne, je propose une mesure pour légaliser les apéros prolongés en période d’inflation », confie Benoît, 46 ans, électeur flottant du sud-ouest.

Même engouement chez Viviane, 73 ans, fan de Bayrou depuis 1999 : « J’ai toujours souhaité m’impliquer dans la vie politique, mais sans passer par la corvée des réunions municipales. Grâce à la tombola, mon rêve se rapproche. »

Bercy espère lever au moins 73 millions d’euros d’ici Noël. À défaut, un second dispositif est déjà en réflexion : revendre les couverts en argent de l’Élysée sur Le Bon Coin ministériel, ou monétiser les photos officielles de Macron sous forme de NFT à l’unité.

Le slogan de l’opération ? « La chance de pouvoir payer à la place des autres. »

Bayrou, lui, reste optimiste : « Si ça marche, on réfléchira à élargir le concept à la justice ou à la diplomatie. Pourquoi pas une tombola pour choisir le prochain traité international ? » Qui a dit que la politique devait être ennuyeuse ?

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