Marseille adopte un couvre-feu bouillabaisse sous le contrôle du ministère sudiste

Renaud Muselier officialise la création d’un ‘Ministère de la Valeur Sudiste’

Renforcer l’identité régionale à Marseille

Marseille vient d’être élevée au rang d’épicentre symbolique d’une nouvelle dynamique politique centrée sur les valeurs du Sud. Renaud Muselier, président de la Région Sud, semble avoir décidé de pousser plus loin son engagement en faveur d’une identité méridionale “authentique” et “irréprochable” pour séduire un électorat de droite en quête de repères. Selon les proches du Président régional, cette manœuvre serait destinée à rappeler à tous que la personne respectable mange de la bouillabaisse en prononçant correctement le “ch” et ne craint pas de lancer une boule en plein mistral. Les affiches officielles, placardées dans plusieurs arrondissements de la cité phocéenne, vantent désormais “le Sud, mais en mieux” et dévoilent un logo où un pastis côtoie fièrement son sachet de boules de pétanque. La mairie de Marseille assure toutefois que la ville continuera d’entretenir sa réputation de liberté et de tolérance combien même on lui distribuerait un manuel de “bonnes manières” estampillé Valeur Sudiste.

Un ministère chargé de distribuer pastis et rigueur

D’après les premières informations, le Ministère de la Valeur Sudiste aura pour mission officielle de convaincre chaque habitant de la région de s’engager dans le rituel quotidien du pastis et de porter la chemise à fleurs avec dignité. L’annonce d’un budget dédié à l’achat massif de boules de pétanque surprend même les habitants les plus aguerris à l’enthousiasme provençal. “Nous voulons laisser une trace dans l’histoire de Marseille, quitte à colorer nos rues à coups de boulodromes improvisés”, ironise Jean Cassis, analyste en traditions provençales. Dans les faits, ce nouveau ministère pourrait également dispenser des cours accélérés de “respect républicain à la sauce du Sud”, un concept qui jongle entre la fermeté du discours politique et le doux parfum de la garrigue. Tout en restant volontairement flou, Renaud Muselier promet un effet spectaculaire : réconcilier l’ADN bouillant de Marseille avec une discipline jusque-là attribuée aux contrées plus austères, et prouver au monde que dehors, on est certes “fada”, mais toujours dans les clous de la Loi.

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