** »Marseille lance le premier Fish-Parking pour sardiniers : une révolution pour nos quais engorgés »**
Face aux défis logistiques des sardiniers et autres bateaux traditionnels en cette ère de modernisation maritime, la mairie de Marseille a frappé fort : l’inauguration imminente du tout premier Fish-Parking au monde. Cet équipement d’avant-garde, prévu à côté du MUCEM, promet de désengorger les quais tout en préservant l’authenticité maritime de la ville. Selon la mairie, chaque « stationne-sardine », équipée de bulles d’aération pour simuler des conditions sous-marines, pourra accueillir jusqu’à 20 bateaux entre deux sorties en mer.
« On a vu des parcs à vélos, des parkings pour trottinettes… Pourquoi pas pour nos icônes flottantes ? », a déclaré fièrement Francis Sardinette, adjoint au développement maritime, tout en annonçant que les places seront gratuites pour les bateaux peints en bleu et blanc, « pour honorer l’OM et la Méditerranée ». L’opposition municipale s’est toutefois insurgée contre le coût du projet. « Cela coûte six fois le budget annuel d’entretien des écoles, pour garer des barques, franchement ?! » a fulminé une conseillère municipale, entre deux gorgées de pastis que, jurons-le, elle buvait exclusivement pour l’humidité de sa gorge.
Mais ce projet ne fait pas que des mécontents. Carlos, pêcheur de sardines depuis trois générations, y voit un signe de reconnaissance envers le métier : « C’est bien beau de parler des dossiers chauds comme les musées, mais ici on parle de notre pain quotidien. Enfin, de notre poisson quotidien. »
Reste à savoir si cette innovation attirera d’autres projets similaires. Des rumeurs courent déjà sur un « Bouillabaisse Drive » sur le Vieux-Port ou un téléphérique entre Endoume et le Frioul pour « reproduire l’expérience des goélands ». En attendant, les sardines marseillaises profiteront bientôt de leur propre parking. Et qui sait ? Peut-être que même César, de là-haut, applaudit en riant.