La dernière journée de Ligue 1 se jouera désormais sur Minecraft : duel au sommet entre pixels et passes en profondeur
Une annonce choc de la LFP : les matchs décisifs auront lieu dans un monde virtuel cubique généré aléatoirement
Panique chez les supporters, vertige chez les joueurs, migraine chez les entraîneurs : la Ligue de Football Professionnel (LFP) vient d’annoncer que la dernière journée de Ligue 1 se déroulera intégralement… sur Minecraft. Oui, le célèbre jeu où l’on mine des blocs et fuit des Creepers devient officiellement la nouvelle arène du football français.
Selon le communiqué officiel, chaque match sera disputé dans un décor aléatoire, généré par un algorithme développé par une start-up spécialisée dans la reproduction numérique de terrains à pente variable. Les joueurs du PSG, de l’OL ou de l’AS Monaco évolueront donc sur des stades où les cages peuvent flotter, les corners être sous-marins, et où une tribune peut soudainement prendre feu spontanément (effet visuel, rassurez-vous, normalement).
Baptisé « LigueCraft : l’ultime journée », ce dispositif entend « moderniser l’expérience des fans et repousser les limites du réalisme footballistique », tout en introduisant les défis du bloc-à-bloc au monde du un-contre-un. Chaque stade sera unique. Au lieu d’une pelouse, les joueurs glisseront sur de la laine verte. Au lieu d’un banc de touche, une cabane dans un arbre. Et le VAR ? Il sera remplacé par un PNJ muni d’un chapeau et d’un lag chronique.
Vers une fusion footballistique inédite ? « Le match est à la fois tactique, interactif et potentiellement volcanique » selon un expert
Consulté sur la pertinence de cette transition sportive vers le numérique cubique, Bruno M.P.O. — spécialiste autoproclamé des rapports entre sport et univers pixélisés — a salué l’audace du projet : « On assiste à l’avènement du foot 5.0. Ce n’est plus que du jeu collectif : c’est de la construction stratégique, de la destruction thérapeutique et du placement défensif sur un bloc de TNT. Les tactiques devront s’adapter aux lois de la gravité verticale. Un 4-4-2 reste jouable, sauf si le terrain s’ouvre sur un ravin. »
L’absence de terrain plat pourrait bouleverser les habitudes : selon les premières simulations, le taux de possession est souvent inférieur à 7 %, et la passe en profondeur devient techniquement… une chute.
Les entraîneurs aussi devront innover : Laurent Blanc aurait déjà commencé à apprendre les commandes « /tp » et « /gamemode spectateur » pendant ses séances vidéo. Le sélectionneur des Bleus, en plein doute, s’est même interrogé : « Peut-on convoquer un joueur si son avatar a été tué par un zombie-squelette ? »
Du côté des clubs modestes, le scepticisme règne. Un dirigeant anonyme confie : « On jouait à domicile, mais là on est tombés sur un temple perdu rempli de lave. On a perdu deux milieux dans un courant de magma. C’est frustrant. »
Un tournant pour la Ligue : objectif “génération clic”, classement en blocs, et célébration en feux d’artifice numériques
La Ligue compte sur cette transformation radicale pour rajeunir son audience, séduire les jeunes férus d’e-sport et réduire les coûts liés aux pelouses naturelles. Le projet inclut même un classement final sous forme de tour géante en cubes de béton colorés – chaque victoire ajoutant une brique, chaque défaite un Creeper.
Un mode “Spectateur immersif” a également été mis en place : les abonnés pourront incarner une chauve-souris pixelisée survolant les actions, avec option de ralenti en vue à la première personne.
D’après la LFP, ce n’est qu’un début. Des discussions sont déjà en cours pour étendre le concept à la Coupe de France, éventuellement sur The Sims, et créer des prolongations dans Fortnite sans construction.
Et si tout cela fonctionne, les clubs évolueront peut-être définitivement dans l’univers numérique. Une idée radicale ? Non : un simple message envoyé par pigeon pixélisé aux ligues du monde entier. Le football n’est plus une affaire de crampons, mais de claviers.
Quant aux traditionnels ballons, ils continueront de servir – pour caler l’écran au centre du canapé.