Grève générale chez les chargeurs de téléphone : “Nous ne supportons plus d’être tordus à 90 degrés dans des prises douteuses”
Dans un communiqué officiel diffusé dès 7h30 ce matin, le Syndicat National des Chargeurs de Téléphones (SYNACHARGE) a annoncé une grève reconductible sur l’ensemble du territoire. L’annonce a plongé des millions de smartphones dans l’angoisse, certains affichant déjà un niveau d’anxiété de 3% et un pourcentage de batterie qui clignote en panique.
“Nous sommes les oubliés de la technologie !”
“Depuis des années, on nous maltraite”, déclare USB-Censorion, porte-parole du mouvement. “On est tordus, mâchouillés, rangés en boule dans des sacs à dos remplis de miettes de pain et de tickets de métro. On subit tout ça en silence, pendant que les AirTags et les bracelets connectés se la coulent douce en se pavanant à la Fashion Week de l’électronique.”
La revendication principale du mouvement : une reconnaissance du statut de “connecteur essentiel non remplaçable”, assortie d’une prime d’usure pour chaque branchement dans une multiprise Ikea. “On demande aussi qu’on arrête de nous traiter comme de simples câbles qu’on prête à n’importe qui en soirée,” ajoute le câble DJ-8000, plusieurs fois traumatisé par des branchements sur des appareils Android sans mise à jour depuis 2015.
Conséquences : vague nationale d’angoisse chez les utilisateurs
Depuis ce matin, les effets se font sentir : de nombreux Français ont été contraints de parler à leurs proches à la pause déjeuner, n’ayant plus assez de batterie pour scroller Instagram. Une étudiante parisienne a même tenté de recharger son téléphone en le mettant au soleil, “comme les plantes ou les calculatrices Casio”.
L’Élysée a réagi rapidement en lançant une cellule de crise “Batterie Citoyenne” et en réquisitionnant l’intégralité des stations de recharge USB dans les TGV. “Nous ne pouvons pas laisser le pays sombrer dans le chaos de la déconnexion,” a déclaré le Ministre de l’Énergie, visiblement en train de piquer discrètement un chargeur dans son open space.
Le secteur des chargeurs sans fil reste ambigu
Interrogée sur son éventuelle participation au mouvement, la Fédération des Chargeurs à Induction a fait savoir qu’elle restait “solidaire mais posée”, expliquant ne pas vouloir “se rapprocher de n’importe qui pour faire passer le courant”. Une déclaration jugée hautaine par SYNACHARGE, qui accuse les sans-fil d’être “des snobs en rondelles qui ne bossent que dans les hôtels trois étoiles et les bureaux de start-up à pamplemoussiers biodégradables”.
Perspectives : vers une solution, ou vers le retour du Nokia 3310 ?
Face à la mobilisation, plusieurs voix s’élèvent pour une médiation. Un projet de loi est à l’étude pour garantir un droit au repos du câble la nuit, mais il est jugé “difficilement applicable” par de nombreux propriétaires de smartphones insomniaques.
De son côté, la direction d’Apple se dit ouverte au dialogue, à condition que les revendications soient transmises via une mise à jour iOS non rétrocompatible. Une pilule difficile à avaler pour les câbles Lightning, déjà en pleine crise identitaire.
En attendant, la société se prépare à une ère d’obscurité numérique. Des rumeurs de retour du Nokia 3310 circulent, provoquant chez certains anciens une larme de nostalgie… et un coup de fil en trois secondes chrono. Sans chargeur, bien sûr.