Julio Villani invente le « Cubisme Domestique™ » par accident
La galerie RX-SLAG en ébullition
Le plasticien brésilien Julio Villani, déjà salué pour sa capacité à marier objets du quotidien et géométrie poétique, a créé la surprise lors de son exposition récente à la galerie RX-SLAG à Paris. Sans le vouloir, il aurait donné naissance à un nouveau courant artistique baptisé « Cubisme Domestique™ ». L’émerveillement est né lorsque l’artiste, en pleine séance de préparation, a posé un escabeau à côté d’une passoire, avant de fixer le tout avec une règle métallique formant un angle droit. Selon les conservateurs présents cet après-midi-là, la mise en scène était si saisissante que certains visiteurs ont cru reconnaître des échos de Picasso ou de Mondrian, comme si ces illustres maîtres ressuscitaient dans un coin de cuisine. Le galeriste, stupéfait, a même confié ne jamais avoir vu un tel enthousiasme parmi les curieux, qui se bousculaient pour contempler ce qu’ils appelaient déjà « la pièce maîtresse de l’exposition ».
Une consécration inattendue saluée par tous
Au-delà de la sphère artistique, l’exploit de Julio Villani a été soudainement applaudi par des figures aussi improbables qu’IKEA et les adeptes de méthodes de rangement à la Marie Kondo. « C’est une révélation ! Voilà des années que nous tentons d’harmoniser fonctionnalité et esthétique dans la maison, et ce Cubisme Domestique™ règne désormais en maître », s’est exclamé un responsable d’IKEA venu discrètement repérer les lieux. D’après un spécialiste autoproclamé de l’art expérimental, ce mouvement serait l’aboutissement logique d’une époque où l’on cherche à transformer chaque objet, même le plus banal, en élément décoratif à part entière. « L’important, c’est de faire croire que vous avez une intention artistique, peu importe si vous utilisez un balai ou une marmite », affirme-t-il d’un ton convaincu. Loin d’y voir une maladresse ou un simple hasard, la critique se réjouit déjà de l’idée que le Cubisme Domestique™ puisse fleurir dans nos appartements, rappelant que l’art, finalement, n’a jamais été aussi proche de notre quotidien.
