Les feutres magiques de l’enseignante relaxée
On aurait pu croire que son stylo rouge était un artefact maléfique capable d’envoûter la moindre copie, mais la justice en a décidé autrement : l’enseignante, initialement jugée pour harcèlement, a été déclarée aussi innocente qu’un tableau noir fraîchement nettoyé. De quoi semer la zizanie dans la salle des profs, où l’on s’attendait presque à voir surgir un détective surentraîné pour traquer la moindre remarque désobligeante errant dans les couloirs. Pendant ce temps, dans la cour de récréation, les élèves s’amusent à refaire le procès dans un tribunal improvisé, distribuant à tour de bras des “peine de deux heures de colle” ou des “avertissements” dignes d’une cour d’assises en papier mâché. On murmure même qu’un groupe d’ados aurait inventé un nouveau jeu baptisé « Attrape-le-harcèlement », sport officiellement non-reconnu, mais qui a le mérite de transmettre quelques souvenirs inoubliables aux surveillants.
Le grand appel des parents indignés
De leur côté, les parents n’ont pas dit leur dernier mot : pas question de laisser ce verdict filer plus vite qu’une boulette de papier lancée par un cancre en pleine sieste. Ils ont décidé de faire appel, tels de vaillants chevaliers s’élançant à l’assaut d’une forteresse juridique pleine de dossiers poussiéreux et de procédures alambiquées. Certains se demandent s’ils ne vont pas engager un maître équestre pour galoper jusqu’au tribunal, tant la quête de la “justice parfaite” commence à ressembler à la légende du Graal. Il se murmure qu’une association secrète de parents hyperactifs se tiendrait prête à débarquer, armée de cartables-béliers et de bulletins de notes compilés depuis la Maternelle. Résultat ? L’enseignante relaxée est désormais plus stressée que jamais, craignant qu’on lui reproche un jour un accent circonflexe mal placé ou une remarque ironique lâchée dans le couloir. En attendant, tout ce petit monde s’agite et se prépare pour la suite du feuilleton judiciaire, tandis que les élèves, eux, préfèrent encore les pauses goûter aux interminables débats sur la pédagogie et la justice.