**Marseille : après les 100 000 arbres, la mairie promet d’importer 50 000 cigales pour renforcer l’identité locale**
Dans une initiative qui fait déjà grand bruit, la mairie de Marseille a annoncé un nouveau projet inédit visant à « rééquilibrer écosystème et folklore » : l’importation massive de 50 000 cigales « certifiées AOC Provence ». L’annonce survient en pleine polémique sur la plantation des 100 000 arbres promis par la collectivité, dont seulement 12 ont pour l’instant pris racine, « un chiffre symbolique en hommage aux 12 quartiers historiques de Marseille », a précisé un élu avec sérieux.
Ce nouveau programme, officiellement baptisé « Cigales pour tous », cherche à renforcer l’identité sonore de la ville, notamment dans les arrondissements où le chant de l’insecte est devenue « too mainstream », comme la Joliette ou le Panier. « Ces cigales ne sont pas de simples cigales », précise un expert du MUCEM (Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée). « Elles seront programmées pour chanter des airs classiques provençaux, mais aussi des titres d’IAM et même des reprises du Jump de Van Halen pour cibler un public plus jeune. »
Cependant, le projet rencontre déjà des oppositions farouches. Les supporters de l’OM craignent que le chant des cigales recouvre celui des gradins du Vélodrome lors des matchs : « Si les cigales chantent plus fort que nous, qui va intimider Paris ?! » a lancé un ultra dans une déclaration enflammée. La mairie, pragmatique, propose d’équiper les cigales de micros directionnels pour qu’elles ne « parasitent pas » les chants phocéens.
Dans un rebondissement encore plus farfelu, la société des transporteurs de bus marseillais (RTM) a signalé qu’elle souhaiterait convoyer les 50 000 cigales en bus électriques « pour réduire leur empreinte carbone ». Une simulation a déjà eu lieu à Baille, mais les cigales n’ont pas supporté les retards sur la ligne 21.
Reste à savoir si les Marseillais se montreront plus accueillants avec ces nouvelles venues que les fameux 100 000 arbres. « De toute façon, si elles ne chantent pas à notre goût, on les proposera aux restaurants pour qu’elles finissent en tempura, » a plaisanté un gastronome local. Voilà, encore une fois, Marseille à la pointe de l’innovation écolo et culinaire.